Académie Hetalia
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 Le devoir, ibère rien pour attendre. [Portugal]

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MessageSujet: Le devoir, ibère rien pour attendre. [Portugal]   Le devoir, ibère rien pour attendre. [Portugal] EmptyDim 8 Déc - 18:27

Oui, j'ai honte du titre, mais j'assume. Donc, mine de rien, l'Académie servait en premier lieu à dispenser un enseignement, même si la moitié du temps, elle consistait à aller extraire de l'inconscient des étudiants une mémoire enfouie au fond d'eux. Toujours était-il que par bien des aspects, parallèlement à la vie communautaire constellée comme partout de belles amitiés, déclarations d'amour et tentatives de meurtre, il y avait des cours. Et des devoirs.
Certains étaient plus assidus que d'autres, pour des raisons qui leur étaient propres. Espagne, par exemple, ne nourrissait pas particulièrement de mauvaise volonté, mais, mon dieu, est ce qu'il n'y a pas plus amusant et moins fatigant à faire ?? Rester vautré sur son lit, à contempler mollement le quotidien du dortoir des garçons de l'aile latine, France occupé à échafauder un nouveau plan à des fins copulatoires, ou les valses fraternelles italiennes, Lovino enguirlandant Feliciano, lui-même vevetant tout ce qu'il savait.

Bien sûr, ce jour là, comme les trois quarts du temps, il avait failli oublier le devoir en binôme. Pourtant, celui-là promettait d'être moins pénible que pas mal d'autre, puisqu'il aurait l'heur de regarder bosser... pardon, de bosser avec Portugal. Une portugaise, c'est quasi une espagnole, on se croirait presque rentré à la maison, hein. Bon, bien sûr, elle n'avait pas l'air de l'apprécier des masses, mais c'était probablement dû à la grande gueule qu'elle semblait posséder au dernier degré. Probablement. Et dans tous les cas, même si ça s'avérait être un terrain miné, on aurait quand même de quoi s'occuper. Nan, pas le devoir. Plutôt l'allure de la morue, car il faut bien dire ce qui est : ignoble caractère, mais jolie fille. Pour peu qu'elle porte un décolleté, le temps passerait vite. Hum. C'est d'un goût douteux.

En se faisant la réflexion qu'il devait trop traîner avec France et que ça lui portait sur le cortex, le représentant de l'Espagne finit par atteindre la salle de classe déserte, inoccupée ce jour-là, qu'ils devaient investir pour réaliser le devoir commun. L'union ibérique. Espagne avait une idée très simple pour traiter le sujet : c'était au poil, tout à prendre rien à jeter, et on devrait refaire pareil, avec quelques autres nations en plus pour agrandir la maison - toutes bien dociles quand même hein, parce qu'Espagne se voit bien en très-big boss, mais faudrait pas que ce soit trop fatigant. Voilà. Ça serait bouclé en quinze minutes, merci qui ? Et puis c'était tout à fait justifié. Une bien belle époque. Portugal partagerait très certainement son avis sur la question, c'est sûr.

Il était à l'heure, n'est ce pas extraordinaire ? Cinq minutes d'avance, même, sans se douter le moins du monde que c'était uniquement dû à la mauvaise blague d'un anonyme qui lui avait, en douce, avancé sa montre d'une demi-heure, sans qu'il ne s'en soit encore rendu compte. Du coup, il fut assez étonné d'être le premier arrivé, convaincu d'être à la bourre. Bon, eh bien, il allait l'attendre, n'est ce pas ? Pourvu qu'elle n'aie pas oublié. Il laissa tomber son sac au sol, s'affala sur une chaise, et poussa le vice jusqu'à balancer ses pieds sur la table.
Comme quoi, même une salle de classe pouvait être agréable ♥
Sauf que....


"... Joder. J'ai faim. ¬¬"





[un peu court, mais, premier post toussa ^^']
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MessageSujet: Re: Le devoir, ibère rien pour attendre. [Portugal]   Le devoir, ibère rien pour attendre. [Portugal] EmptyMar 10 Déc - 15:01

    La jeune portugaise s'était changer et regardait l'heure. Plus que 15 minutes. Elle ramassa ses papiers, sa documentation et mit ses talons. Une boite de pasteis de Nata sur la pile de documentation, on peut toujours avoir un petit creux quand on travaille. Elle fourra une bouteille d'eau minérale pétillante dans son sac ainsi que toute la documentation. Un dernier passage devant la glace, un dernier coup de brosse dans sa chevelure ondulé, remettre du mascara pour être bien et limer ses ongles parce que bon. Une fois la retouche coiffure, maquillage et manucure terminer elle attrapa son sac et partit vers la salle de classe.

    Elle avait relue tout ce qu'elle avait pu trouver, et son mécontentement était assez important. L'Espagne c'était tout simplement attribuer toutes les découvertes portugaises ! Et puis vive la répression aussi.. sanglante. Oui parce que l'Espagne faisait pas dans la dentelle hein y a plusieurs siècle ! T'étais pas d'accord zou, au bûché ! T'étais toujours pas d'accord, on massacre tout le village. Non elle n'était pas très contente. Ils auraient pu donner une époque moins... moins... moins espagnole ? Bon il n'y avait pas eu que du mauvais mais bon. Elle prit son temps pour arriver à la classe et quand elle ouvrit la porte, elle trouva l'espagnol affalé sur sa chaise et l'entendit se plaindre d'avoir faim. Elle s'en approcha et sourit.

    « Bonjour Espagne, tu as faim ? » demanda-t-elle

    Elle posa la boite de Pasteis de Nata et s'assit face à Espagne. Elle avait appris avec le temps qui si elle voulait vraiment travailler avec un homme fallait pas qu'il soit distrait et rien n'était plus vrai quand on travaillait avec le monsieur flemmard de service : Espagne. Du coup pas de décolleté pour faire jolie, sa chemise normale et un sous-pull col roulé en dessous, jupe d'uniforme et bas blanc opaque... Beh quoi ? C'est l'hiver ! Elle sortit toute la documentation et regarda l'Espagnol.

    « Tu as déjà fais des recherches ? » demanda la Portugaise

    Elle s'étira avant d'étaler un peu ses papiers, passant une main dans ses cheveux les secouant un peu. A quoi devait-elle s'attendre ? Elle verrait bien. Il était peut-être lucide sur certains fait... ou peut-être pas.


[Désolée c'est pas très long T_T]
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MessageSujet: Re: Le devoir, ibère rien pour attendre. [Portugal]   Le devoir, ibère rien pour attendre. [Portugal] EmptySam 4 Jan - 19:05

Aaaah, voilà enfin la retardataire ! Pour une fois que ce n'était pas lui, il n'allait pas se priver pour bien le faire remarquer.... Enfin, ça, c'était avant que son regard ne tombe sur l'horloge de la salle. Pas du tout raccord avec l'heure qu'il avait, lui. Et pas besoin d'être grand clerc pour deviner ce qui s'était passé dans son dos... Trouver le coupable serait plus ardu, bien qu'il eut des soupçons... Enfin, inutile de se mettre à braire à ce sujet, autant laisser croire qu'il avait été ponctuel. Mieux valait s'exclamer :


"Bien sûr que j'ai faim ! Ça fait des lustres que j'attends ici !"


Trois minutes et demi, quoi. Le sourire fut rendu alors qu'elle prenait place. Néanmoins, la boîte posée sur la table attira immédiatement son regard. Ouais... En fait, Portugal aurait aussi bien pu débarquer en monokini avec des plumes roses sur la tête qu'il n'aurait eu d'yeux que pour cette boîte. Chez certains specimens masculins, c'est le bas-ventre qui gère le cerveau. Chez Espagne, c'est le ventre tout court. Une fois l'estomac satisfait, on peut passer au reste. Pendant qu'elle déballait sa paperasse, il viola sans vergogne la boîte, et c'est la bouche pleine qu'il fit remarquer.


"Oye Portugal, on est pas à deux minutes, si ? Aaah, tu es tellement prévoyante" ajouta-t-il en tapotant amoureusement la boite, histoire de faire comprendre que le compliment portait sur l apport de bouffe... et pas sur le travail de recherche réalisé en amont par la jeune fille. Enfin, elle sut assez clairement lui rappeler la raison de leur présence, et ce n'était pas bâfrer des confiseries. Au grand dam d'Espagne.


"Ooooh... si, si. Un poco."  


Un baillement, suivi d'un élargissement du sourire, et de la sentence, qui tomba implacable comme le mauvais karma d'un torero.  


"Enfin, j'ai surtout réfléchi à la façon d'aborder le sujet."  


Autrement dit, il en a pas secoué une. Et en plus, il y a fort à parier que la façon d'aborder le sujet d'Antonio ne va pas du tout, mais alors pas du tout plaire à Portugal. Sans laisser davantage de suspense, il exposa tout simplement.


"Y'a qu'à expliquer pourquoi l'union était un modèle sans faille de système politique. Faut regrouper les petites puissances subalternes sous la coupe d'une grande qui va bien s'en occuper, gérer tout ce dont elles ont besoin et leur dire comment bosser. Pis y a pas besoin d'avoir trois mille gouvernements décisionnaires quand un seul suffit, vale ?"


Subalternes. Espagne, tu as le don pour choisir les termes les plus délicats.


[Moi non plus ^^''''']
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