Académie Hetalia
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 Un incontro nel 1559 [ Monaco ]

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MessageSujet: Un incontro nel 1559 [ Monaco ]   Un incontro nel 1559 [ Monaco ] EmptyJeu 7 Aoû - 17:48

La porte de la salle réservée à l'atelier H.A.R.P. s'ouvre dans un léger grincement. Dans la pièce, pas un bruit excepté le doux ronronnement des machines génératrices d'espaces virtuels. Charlotte et Alessandro c'étaient entendus pour pratiquer une séance libre de cet atelier. L'italien adorant cela, il ne pouvait guère refuser pareille idée surtout venant de sa belle. Il avait prit soin de sélectionner une période relativement sereine, ne perdant pas de vue que sa petite amie n'a que quinze ans et qu'elle n'est pas aussi expérimentée que lui dans ce genre d'activité. En somme, quelque chose de logique pour une élève de troisième année, il fallait cependant y penser d'avance car la monégasque n'était sûrement pas prête à affronter les pires crises et les plus sanglantes guerres de l'Histoire du Vieux Continent.

C'est donc de cette manière que l'époque fût choisie : la Renaissance et la fin des guerres d'Italie. Le début d'une période faste faîte de réjouissance et de prospérité pour le peuple de la petite cité qui venait alors de gagner son indépendance. Et puis c'était la fin d'un conflit long, le début d'une ère de paix et de développement attendue comme l'arrivée du Messie dans cette partie de l'Europe. Vraiment, c'était une bonne idée.

Ayant prit un peu d'avance sur la belle latine, Alessandro décida de ne pas perdre du temps et commença à programmer le lieu et la date. S'installant derrière le poste de contrôle central, il tapa rapidement ses identifiants sur le clavier pour valider le tout.

Nation : Vatican - MDP : Dovahkiin

S'installant sur l'un des fauteuils, il ferma les yeux alors que le ronronnement de la machine se fît un instant plus fort puisqu'elle devait générer une quantité impressionnante de données informatiques. Monaco pourra le rejoindre un peu plus tard, rien de grave. Puis, un moment après, Vatican sentit ses pensées disparaître alors qu'un sentiment de fatigue s'emparait de son corps, comme pour l'épuisement qu'on ressent après un long voyage. Il y avait aussi le Soleil dont-il sentait la douce chaleur réconfortante lui caresser la peau. Finalement, il entendit le bruit d'un cheval au galop avant de passer définitivement derrière le miroir ...

Session H.A.R.P. : Accès Libre - Session double
Partenaire : Monaco
Lieu : Principauté de Monaco ( Possession de la République de Gênes )
Événement : Signature du traité de séparation
Date : 19 Juillet 1559




********


"C'est la guerre !" était une expression qu'on entendait depuis la nuit des temps. Jamais l'Homme ne savait rester en paix trop longtemps sans à nouveau avoir soif de choses telles que la gloire, le pouvoir ou encore la richesse. Oui, l'Humanité avait le feu et la guerre dans le sang. Cependant, il apparaissait que les puissances d'Europe Occidentale les avaient un peu plus que les autres en ce moment car voici plus de soixante ans que duraient les guerres d'Italie. Pas moins de onze conflits ayant opposés le Royaume de France et le Saint-Empire Romain Germanique et parfois même les plus lointains royaumes d'Espagne et d'Angleterre pour la conquête des petits états du Nord de la péninsule italienne. États qui ne se laissaient évidemment pas faire lors des invasions multiples. Il n'empêche, s'il y avait quand même moyen de frapper sans clémence sur le frère italien d'à côté un peu trop dérangeant en s'alliant avec un puissant sans risquer trop gros, cela pouvait valoir le coup, quitte à trahir bien des principes.

Il était là, le grand malheur de ces conflits incessants : leur impureté. Jamais de mémoire d'homme il n'y avait eu autant de trahisons, d'assassinats et de complots entre pays catholiques. Jamais les Empereurs et les Rois n'avaient eu recours d'une manière si soutenue à des actions tant hérétiques aux yeux du Seigneur. Et bien malheureusement, car nous savons que l'Histoire se répète souvent, c'était encore les mêmes choses sans un arrêt : les têtes couronnées dirigeaient leur partie d'échecs géante pendant que les petits pions, soit le peuple, continuait à souffrir atrocement de ces immondices dont-il n'était que l'une des pauvres victimes.

Et de cela, en bon homme saint qu'il était, Alessandro en avait plus qu'assez. Il voulait que toute cette mascarade cesse dès à présent tout comme son dirigeant, le Très-Saint Paul IV, qui l'avait envoyé en mission auprès des belligérants pour parvenir à des accords de paix. On peut dire que ce fût un chemin long et plein d'embûches. Faire céder un monarque sur un point ou lui demander d'être un minimum conciliant n'était pas chose aisée même pour le représentant d'une nation et, sans vanité, certainement l'un des meilleurs diplomates de Rome.

Mais voilà, envers et contre tous, et certainement parce que le Seigneur lui avait inspiré bien du courage, le représentant du souverain pontife avait réussi à convaincre les français, les germaniques et toutes les factions italiennes à concrétiser rapidement une paix aussi séante que durable. Néanmoins, il ne fallait pas se leurrer : la moindre fausse manœuvre diplomatique pouvait lancer suffisamment d'huile sur le feu pour faire partir de nouveau l'incendie et il avait fallu tout mettre en œuvre pour empêcher pareil mal de se produire. Et pour cela, point de mystère : essayer de contenter au mieux tous les protagonistes étaient la meilleure des solutions.

Vatican n'avait pas de honte à le dire : l'affaire qui lui avait valu le plus de difficultés dans cette mission de plusieurs mois était les litiges territoriaux opposants le Royaume de France et la République de Gênes. Finalement, il avait obtenu que la nation à la fleur de lys rendent la totalité des territoires conquis à la petite République en l'échange de quoi, cette dernière offrait leur autonomie officielle à l'île de Corse et à la Principauté de Monaco.

Mademoiselle Charlotte, représentante du petit territoire était une jeune fille fort plaisante à la conversation et au regard soit en quelques mots, une personne tout aussi délicate que délicieuse. Le genre de noble à faire chavirer le coeur des hommes les plus durs à toucher. Et c'était justement elle qu'Alessandro devait rencontrer aujourd'hui. La belle devait avoir prit quelques années depuis leur dernière rencontre. Certainement était-elle désormais plus mature et, dans un sens, avoir prit de l'assurance. En tout cas, l'émissaire l'espérait et lui souhaitait car bientôt elle ne dépendra plus que d'elle-même et ses anciens maîtres génois n'auront le droit qu'à de brefs regards lointains sur le devenir de leur ancienne petite protégée.

Il allait le savoir prestement car voilà qu'il arrivait devant l'imposant palais princier, juché sur le rocher de Monaco, surplombant la Méditerranée avec la bénédiction d'un Soleil radieux. Un paysage somptueux appelant à la rêverie de l'esprit artistique qu'était celui de l'italien. Cependant, le devoir avant tout. C'est sur cette bonne pensée qu'il descendit de sa monture, un robuste cheval blanc, escorté par quelques-uns des fidèles gardes suisses de la cité Sainte pour pénétrer au cœur du vaste édifice de pierres taillées. Homme droit et plein de manières, il s'avança dans le vaste hall pour s'annoncer aux présents soit des servants et quelques soldats de la garde de la riche demeure.

- Sujets de la Principauté à la gloire retrouvée, en toute bonne foi, je me présente à vous en tant que messire l'ambassadeur du Saint-Siège. Je désirerais rencontrer mon homologue, mademoiselle Charlotte, pour l'entretenir à propos du traité d'indépendance de votre future nation, si.

Avant de parler, l'homme d'Église avait prit soin d'ôter son chapeau à bords flottants, en vogue à cette époque, alors qu'il accompagnait ses paroles en vieux français, la véritable langue de la diplomatie, d'une salutation respectueuse. L'un des femmes s'avança donc, lui répondant qu'elle allait de ce pas quérir l'intention de Monaco et qu'il pouvait patienter ici, chose qu'il fit d'ailleurs en s'approchant de l'une des impressionnantes fenêtres de verre pour admirer la vue sur "la perle du Sud".
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MessageSujet: Re: Un incontro nel 1559 [ Monaco ]   Un incontro nel 1559 [ Monaco ] EmptyDim 10 Aoû - 12:25

Charlotte Bourgeois, alias la future représentante de Monaco, se dirigeait cette matinée-là en direction de l’atelier H.A.R.P où elle fut accueillie par le bourdonnement de machines en plein travail. Elle avait en effet conclu avec son petit ami Alessandro une de ces séances de réalité augmentée et s’étaient entendus pour choisir une époque plutôt sereine, la jeune fille n’ayant que quinze ans et étant encore peu habituée aux batailles sanglantes et aux impitoyable crises d’antan.

Vatican avait certainement pris de l’avance sur elle, puisque la monégasque venait d’être retenue par son professeur qui voulait lui parler de son dernier devoir d’Economie. Rien de bien grave, mais sur le coup, la jeune fille avait craint une mauvaise note. Ce n’était heureusement pas le cas. Et ce fut avec l’esprit allégé qu’elle se dirigea vers les machines. Elle jeta un coup d’œil et constata que son partenaire se trouvait déjà sur l’un d’entre eux, les yeux fermés, déjà immergé dans le monde virtuel qu’il avait programmé. Elle sourit et se dirigea vers le poste de contrôle, pour ensuite y taper ses identifiant.


Nation : Monaco – MDP : FormuleAs



Elle s’installa ensuite dans le fauteuil à côté de celui qu’occupait son petit ami et s’y installa confortablement. Elle ferma les yeux, et le bourdonnement des machines semble s’intensifier davantage. Mais elle n’en tint pas compte, car déjà ses paupières commençaient à se faire lourdes et toutes ses pensées se dissipèrent tandis qu’elle sentait une légère brise sur ses cheveux blonds. Dans un dernier effort, elle souffla :

-A tout de suite.

Avant de finalement s’immerger dans la réalité virtuelle.


Session H.A.R.P. : Accès Libre - Session double
Partenaire : Vatican
Lieu : Principauté de Monaco ( Possession de la République de Gênes )
Événement : Signature du traité de séparation
Date : 19 Juillet 1559


********

Depuis plusieurs siècles, Monaco avait été le centre d’une lutte qu’on aurait cru interminable entre le Royaume de France et la République de Gênes. Lorsqu’un bout de sa Principauté appartenait à l’un, l’autre faisait tout pour en reprendre le contrôle. A force, plus personne de su à qui la petite nation appartenait. Et sa représentante, Charlotte, n’en souffrit que davantage. Moralement déjà, elle s’était écartée de tous, ne pouvant s’imposer du fait qu’elle n’avait aucune autonomie, donc aucun droit à donner sa voix. Elle était tiraillée entre l’Italie, qui s’était occupé de sa Principauté depuis plusieurs siècle, et la France, qui chassait les génois de chez elle pour quelque raison. Physiquement aussi, elle ne fut pas épargnée : à l’époque déjà elle était encore jeune, et la lutte entre les deux adversaires la rendirent plus fragile qu’elle ne l’était déjà. Elle semblait toujours fatiguée et sur le point de faire exploser une rage qu’elle gardait sans cesse enfouie au fond d’elle.

Mais ce fut alors que tout sembla se calmer, graduellement, comme si les champs de bataille qu’était sa Principauté devenait tout à coup un lieu de paix. Elle l’avait senti au tréfonds de son âme, et petit à petit, elle aussi sembla trouver une paix intérieure. Mais qui avait donc provoqué un tel retournement ? Qui l’avait « sauvé » de ce tiraillement qui l’assaillait depuis plusieurs siècles ? La réponse lui parvint finalement : une rumeur courait que le représentant du Vatican y était pour quelque chose. La dernière fois qu’elle l’avait vu, Charlotte était bien plus jeune, du moins physiquement. Elle ne connaissait pas grand-chose de l’État représentant le christianisme si ce n’était son nom : Alessandro. Le fait qu’il soit intervenu dans cette histoire surpris énormément la monégasque. Puis, elle devint méfiante. Était-ce un autre coup pour s’emparer de sa Principauté ? Le Vatican voulait lui aussi agrandir son territoire ? Puis lorsqu’elle entendit parler d’un traité d’indépendance, et du fait que le jeune homme voulait s’entretenir avec elle à ce propos, elle s’en trouva soulagée. Mais une part d’elle lui disait de rester sur ses gardes.

La légère brise lui caressa son visage et sa chevelure blonde, soufflée depuis la fenêtre ouverte. Elle sentait l’air marin et entendait les vagues qui s’écrasaient sur la côte. En ouvrant les yeux, elle fit face au miroir, qui lui montrait son reflet. Elle n’avait désormais plus aucune trace de cette lutte qui avait eu lieu chez elle et qui l’avait affaiblit durant tant d’année. Ses nuits demeuraient calmes et elle s’était à nouveau ouverte aux gens autour d’elle. Cependant, ces dures années avaient renforcés son caractère et avaient bâti autour de son cœur un mur de glace, que pratiquement personne ne pouvait faire fondre. Elle imposait une aura d’élégance mais aussi d’orgueil, et souriait peu. Mais elle avait aussi gagné en qualité, par exemple elle avait l’assurance d’une diplomate alors que, physiquement, elle ne faisait que quinze ans. Elle soutenait aussi son peuple comme elle le pouvait, faisant preuve d’une fiabilité sans borne. Enfin, elle possédait la grâce et l’intelligence, faisant chavirer quelques cœurs auxquels elle ne répondit cependant jamais. Mieux le valait en tant que nation.

Quelqu’un frappa à sa porte. Une servante entra et lui annonça que l’ambassadeur du Saint-Siège était arrivé. Aujourd’hui était le jour de leur entretien au sujet de ce traité de séparation que Charlotte avait attendu avec crainte et impatience. Elle s’était vêtue d’une de ses robes les plus galantes, parée de broderies et de perles, et s’était attachée les cheveux en une longue tresse. Il ne manquait plus que sa petite touche personnelle, un ruban qu’elle attacha sur le côté gauche de sa chevelure. Fin prête, elle se leva de la chaise et se détourna du miroir installé sur sa commode, pour ensuite prendre la direction de la porte et sortir de ses appartements.

Le palais princier était immense, mais la jeune représentante de Monaco en connaissait les moindres recoins. Aussi, elle arriva très vite dans le hall, non sans que les gardes et les serviteurs se soient inclinés lorsqu’elle passait devant eux. Elle congédia d’un signe de tête la servante qui l’avait accompagnée jusqu’ici, souhaitant se retrouver seule avec leur invité. C’est après avoir jeté de brefs coups d’œil dans tous les recoins qu’elle le découvrit, observant le paysage par une des immenses fenêtres. Elle s’approcha silencieusement en regardant dans sa direction.

- La vue est splendide, n’est-il pas ? demanda-t-elle lorsqu’elle arriva derrière lui.

C’est ainsi qu’elle annonça sa présence au représentant du Saint État.
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MessageSujet: Re: Un incontro nel 1559 [ Monaco ]   Un incontro nel 1559 [ Monaco ] EmptyMer 13 Aoû - 0:06

Perdu dans sa contemplation du paysage, l'émissaire n'entendit pas la maîtresse des lieux arriver dans la pièce et se rapprocher de lui. Quand elle prit la parole, il fût légèrement surprit. Juste un peu mais suffisamment tout de même pour que Vatican passe quelques instants à émerger de ses pensées avant de prendre la parole à son tour, fixant toujours l'horizon bleu.

- Si, è bellissimo. Cela me rappelle étrangement les falaises blanches de Marsala, une ville de Sicile. J'oserais même dire qu'il y a quelque chose de Constantinople la Majestueuse.

Finalement, il fît volte-face d'un geste lent pour venir poser son regard émeraude sur la représentante de la future nation. D'ailleurs, Alessandro prit le temps de l'observer comme pour sonder, en un prompt moment, l'état de la jeune méditerranéenne. Comme il l'avait imaginé, le temps avait fait son œuvre et la monégasque avait bien mûrie. Tout de son physique semblait rappeler son pays : ses cheveux d'un blond éclatant comme les champs de blé entourant la ville princière, ses orbes d'un bleu splendide qui faisait penser dans l'instant à la communion entre ciel et mer, le tout sur un visage aux traits fins et à la peau sans nul doute délicate, signifiant toute l'élégance et la délicatesse du peuple de ces contrées. En quelques mots, elle était très belle, nul ne pouvait nier cette évidence.
Faisant un pas en avant, le brun profita de la proximité de Monaco pour venir saisir délicatement sa main, pliant son genou et sa nuque en signe de respect, avant de venir effleurer la peau subtilement bronzée de ses lèvres. Un bref moment après, l'italien se redressa de manière gracieuse, laissant filer les doigts de la jeune fille.

- Alessandro Fanucchi di Firenze, représentant de Sa Sainteté et du royaume de Dieu sur Terre, pour vous servir mademoiselle.

Droit à nouveau, les talons de ses bottes noires joints, il sourit poliment à son interlocutrice avant de porter sa main dans un long étui de cuir, attaché à sa ceinture, en extirpant d'un geste contrôlé un rouleau de parchemin blanc retenu roulé par un fin ruban de soie bordeaux et or.

- Ma chère, j'ai ici un document dont ma mission est de vous en faire prendre connaissance prestement pour le bien de tout l'Occident. Accepteriez-vous un entretien dès à présent pour convenir de la résolution des points évoqués dans cette missive ?

Bon diplomate, il marque une pause pour laisser le temps à la plus jeune d'assimiler ces informations. Finalement, un petit sourire rassurant se dessine sur son visage.

- Et ne craignez rien, il n'y en a guère pour longtemps. De plus, comme le veut nos traditions diplomatiques, lecture vous sera faite du texte.
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MessageSujet: Re: Un incontro nel 1559 [ Monaco ]   Un incontro nel 1559 [ Monaco ] EmptyDim 17 Aoû - 21:44

- Si, è bellissimo. Cela me rappelle étrangement les falaises blanches de Marsala, une ville de Sicile. J'oserais même dire qu'il y a quelque chose de Constantinople la Majestueuse.

L’État Saint fit ensuite volte-face, et Charlotte rencontra ses yeux verts. Elle ne se souvenait pas qu'il brillaient d'un éclat aussi intense et doux à la fois, d'un couleur qui rappelait les émeraudes les plus précieuses. Mais comme sa dernière rencontre avec lui datait d'il y a tant d'années, nulle doute qu'elle avait fini par oublier à quoi ils ressemblaient réellement. Ses cheveux bruns encadrait son visage masqué d'un air sage et paisible, qui, il fallait le dire, le rendait beau. Et l'accent qu'il employait dans ses phrases chatouillait gentiment ses oreilles. Mais la monégasque revint sur terre très vite en songeant qu'elle n'était pas là pour l'admirer.
Il se présenta en se courbant et en baisant sa main, comme le voulait le code de la courtoisie, puis sorti de sa sacoche un rouleau de parchemin tout en lui parlant du fameux entretient qu'il comptait avoir avec elle. Puisqu'il avait fait tout ce chemin jusqu'à elle, la jeune fille ne pouvait se résoudre à le renvoyer chez lui en remettant l'affaire à plus tard. Ce ne serait que trop peu courtois. Mais elle ne pouvait s'empêcher de garder une ombre d'inquiétude suspicieuse au fond d'elle. Au moins, lecture lui serait faite du texte pour qu'elle puisque prendre en compte chaque détail.

- Bien entendu. Suivez-moi dans le salon, nous y serons bien mieux installés pour parler de tout cela.

Elle lui tourna le dos et se dirigea vers une grande porte, suivie par son invité. Un garde qui se tenait là lui ouvrit en s'inclinant respectueusement, et elle entra dans la grande pièce décorée de tapisseries et de sculpture où, au centre, se tenait une longue table à laquelle une trentaine de personnes pouvait prendre place. Elle prit place de l'autre côté, sur une chaise qui faisait face à l'entrée de la pièce et donc, à Vatican. Devant elle se trouvait une petite clochette. Elle fixa le jeune homme.

- Voulez-vous discutez de ce document autour d'une tasse de thé?

Elle posa délicatement ses doigts sur la clochette, attendant que son invité s’assoit et lui donne une réponse. Rien de mieux qu'une boisson chaude pour se détendre et réfléchir paisiblement.
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