Piste de danse

Son coup avait réussi quelques instants juste assez pour bien embêter l'espagnol et lui rendre plus ou moins la monnaie de sa pièce. C'était déjà bien non ? Parce que bon, se donner tout ce mal pour rien ça aurait été plus que frustrant. Quant à savoir si l'espagnol avait compris la raison première de cette mise en scène, on peut en douter.

Et comme souvent avec l'autre, il lui pose une question et le traîne sans attendre la réponse. Cette fois, il l'entraîna sur la piste de danse. Ah oui mais non. L'italien n'a qu'une hâte, que la soirée soit enfin terminée.

"Putain mais laisse moi bordel !!! "

Bien sûr, il n'est pas utile de préciser qu'il se débattait avec toute la force qu'il possédait encore.

Les joues gonflées d'une couleur rouge entre la colère et la gêne, Lovino fixa méchamment son 'cavalier ' pour bien lui faire comprendre qu'il était hors de question qu'il danse de nouveau. Et surtout avec lui. Ok il faut bien l'avouer avec personne d'autre non plus, exception faite des filles. S'il y en avait encore une de libre, ce qui n'avait pas l'air d'être le cas.

Arg il était donc condamné à clore le bal avec Spain.

Ça va, les irlandaises ne mangent pas les gens… Tu serais bien le premier… Avoue que t’aimerais ça ! Avoue !!! Et en même temps, tu as le droit de sourire à la petite rousse, elle t’adore déjà tu sais… Des mauvaises langues diraient que les irlandaises sautent sur tout ce qui bouge. Que nenni !
Rah, qu’il est dur en affaire le jeune homme, il se décoince même pas pour faire l’idiot avec elle. Tant pis, elle aura eu le luxe d’essayer pourtant. Elle aura remarqué l’œillade… Genre si tu t’ennuis avec elle, tu peux lui dire hein ! Goujat !

« Sympa mais ça manque un peu de piment… Enfin d’alcool. Enfin de trucs festifs ! Mais on s’amuse bien ! Tu as fait des rencontres intéressantes ? »

Non, à peine avait-elle eu le temps d’échanger quelques mots avec Lituanie que la musique mourrait déjà… Pour la dernière musique de la soirée. Elle penche la tête sur le côté et souffle, avec un sourire amusé sur les lèvres.

« T’as ptet promis ta dernière danse à ton cavalier ? » Pure hypothèse lancée car elle ne sait pas si tu es venu avec quelqu’un en fait mais en général. Mais une jolie petite bouille comme la tienne doit être accompagnée, non ?

Lui s'ennuyer? hein? pardon?! mais pas du tout ! c'est un réflexe...Il t'aime bien et il est vraiment navrée que tu ai penser qu'il s’ennuyait..., Il relève un peu les yeux vers l'Irlandaise et pour la peine sourit aussi.

Il ne crois pas que tu pourrais manger quelqu'un...enfin ...
Je...Je dirais que j'ai eu l’occasion de discuter avec une personne avec qui je n'ai pas ou jamais eu l'occasion de le faire avant ce soir..

Oui oui il parle bien de toi, how? la musique change déjà?
Nee...rien promis du tout...

Si il est accompagner et non il n'a rien promis, bien sûre qu'il aimerait danser avec Russie histoire de connaitre enfin ce qu'il voulait dire depuis le début de soirée... et c'est ce qu'il va faire.
Désoler...mais...je..je vais aller voir Russie pour la danse...Merci pour celle que tu m'a accorder...

Un dernier sourire pour l'Irlandaise et il prend congé pour récupérer le slave

[va chercher le russe et le traîne enfin comme il peux sur la piste de danse]

L'anglais mit du temps à se rendre compte que, non seulement Francis l'avait éloigné d'Andorre, mais en plus il dansait avec. En même temps, il avait du mal à se concentrer sur les événements au fait, qui est-il, où est-il, pourquoi la Terre tourne ? comme ça, collé au pervers.. keuwaah, pourquoi ça censure ? français. Mais il ne devait pas perdre la face – c'est trop tard mais bon – il devait garder un minimum d'assurance – c'est trop tard mais bon.

Il tente quand même le coup avec un petit sourire mesquin.

- Tu en rêves, avoues.

Il y avait évidemment des fois où Arthur voulait savoir ce que le français pensait de lui, mais généralement, c'était toujours la même rengaine : facile à titiller, pas sociable pour un sou, on en passe des meilleurs, mais en gros, Artie entendait un peu la même chose partout.

C'était encore plus évident, de la part de « l'ennemi ». Mais là, c'est un peu différent : on est pas au bal pour se taper dessus ou s'envoyer des piques. Après, est ce que l'anglais est capable de terminer la soirée avec la même complicité, ça...

Okay, COMMENT il a fait pour croire une seconde qu'il aurait l'avantage avec cette réponse ? Fgebjsdqns Arthur, s'il avait les mains libres, il se paierait un facepalm du siècle. Il le sait que Francis est trop entreprenant pour laisser l'anglais prendre un peu le dessus – le truc qu'il n'aura jamais, dans tout les sens du terme – mais il a bien le droit de rêver non ?

- Francis, est ce qu'il y a déjà eu une fois où je t'ai dis que tu me manquais ?

Ça arrivait, mais chut. Fermetagueuleouilvatemangetoutcru.

- Et pour une première (car Arthur n'était jamais venu les années précédentes) c'est plutôt pas mal, oui. Mais bon, c'est plus de ton bord ça, hein... La bouffe, les déhanchés, embarquer n'importe qui, n'importe quand, dans une danse, sans lui demander son avis...

Et pourtant il suivait le mouvement, se mettant petit à petit plus à l'aise.

Ça, bavardes... Si ses joues avaient chacune une bouche, il y a longtemps qu'elles auraient cafté les sentiments d'Arthur – pas comme si d'autres n'avaient rien remarqué, comme Prusse ou Portugal. Mais bon, sa bouche à lui, il la garde motus et cousue. Et une fois de plus, Francis tournait la conversation vers lui, l'anglais au balais dans l'cul – balais qui commençait peu à peu à se faire la malle. À cette remarque, il baissa un peu les yeux, et malgré la volonté de vouloir cesser de rougir, sentit que son corps refusait de lui obéir.

- Tu es bien sûr de toi. Qui te dit que je ne vais pas t'écraser le pied, là, tout de suite ?

CRUEL LOVINO. Espagne n'a rien de fait qui mérite un plan pareil. Et on pouvait s'estimer heureux que par miracle, l'info soit montée au cerveau avant qu'il ne malmène le serbe... qui aurait probablement riposté vu qu'il n'avait pas une tête à se laisser taper dessus sans réagir. Combat de coqs au milieu de la salle de bal, c'était un coup à passer l'intégralité de l'année suivante en retenue. Remarque, l'italien aurait eu de quoi en ricaner jusqu'à la fin de ses jours. Oui, Espagne est débile, par moments. SI, J'AI DIT 'PAR MOMENTS'.

Autant dire que les récriminations italiennes lui passèrent haut, trèèèèèèès haut au dessus de la tête, putain et bordel ou pas. Et tant pis s'il se prenait un ou deux coups perdus à cause des gestes désordonnés du Lovino qui veut se faire la malle.
... Jusque'à ce que ledit Lovino finisse par réaliser qu'il n'avait plus tellement le choix. AHA.

Il l'attira donc contre lui et verrouilla une étreinte tentaculaire ses bras autour de sa taille, au milieu de tous les autres - dont aucun ne chipotait autant qu'Italie, grouh. Qui plus est, ce dernier pouvait se consoler en se disant que cette fois il ne se ferait pas embarquer dans du sautillage à droite à gauche. Pour une fois qu'Espagne fait quelque chose calmement !!! Enfin, il lui glissa quand même tout bas des mots empreints d'un certain mécontentement sous-jacent qui prouvait que OUI, MINCE QUOI, IL AVAIT MARCHÉ... NAON : il avait COURU.

"Ye pourrais savoir pourquoi tou étais à moitié collé à Serbie ?! On aurait pou croire des choses !!"

'on aurait pu croire'... huhuhuhu.

Il arrivait un peu éssoufflé sur la piste de danse, en colère et prêt à lui passer un savon...mais soudainement, la musique était lente, douce...exactement ce qu'il fallait. Gil était là à lui sourire, exactement comme il fallait. Et même si il reprenait encore un peu son souffle après cette poursuite palpitante entre le piano et la piste, sa colère se dissipait peu à peu...et était remplacée par le gêne. Oh Gott. Pouvait-il vraiment faire ce type de choses avec l'albinos...? Devant tout le monde de surcroît...? Il s'avançait avec hésitation vers lui, prenant calmement sa main avec un éclat d'assurance.


"Et maintenant, tu es enfin prêt...?" dit calmement, avec un léger sourire en coin, avant de commencer à danser avec lui, serein et élégant. Un slow, ça lui allait très bien. Même si il était un peu rouge, même si il essayait de faire abstraction du reste de la salle de peur de perdre ce sang-froid si joliment maîtrisé. Le brun n'avait jamais fait ce genre de choses après tout. Mais Gil semblait si sûr que lui que cela le rassurait un peu en retour.

C'est avec un grand sourire qu'il emmène la slave sur la piste, une nouvelle fois, les batteries de secours enclenchées. Il commence à danser lentement, oui pour une fois, le sealandais ne saute pas partout, il faut croire que cette soirée en change plus d'un ♥ Cependant, ce n'est pas pour autant que l'enthousiasme n'est pas là, au contraire, il est tout heureux !

"Tu as passé une bonne soirée ? Parce que moi, oui !"

Le sourire jusqu'aux oreilles, il laisse la musique le guider, c'était pas trop dans son habitude de danser sur ce genre de musique, mais c'était la dernière. Après, il avait tant à faire, on pourrait presque dire que la soirée ne faisait que commencer.

"J'espère que j'aurais d'autres occasions de mettre cette tenue !"

C'vrai qu'il était fier de la porter, cette tenue. Et même si c'était pas traditionnel de son pays, c'était fait uniquement pour lui, et ça, ça n'a pas de prix. Parce que dans la salle, c'est le seul qui ne porte pas une tenue traditionnelle. Mais ça, il préfère ne pas trop y penser !

Et pourtant, pour lui, l'espagnol la méritait largement cette petite vendetta. Petite hein. Il aurait pu faire pire s'il l'avait réellement voulu, vous pouvez me croire. Après tout on parle de Lovino Vargas, le représentant de l'Italie du sud. Et qu'est ce qu'il y a dans cette partie de la botte ? Et oui, la mafia. C'est bon ou il faut encore un dessin/ croquis/ schéma ?

Un grognement sorti de ses lèvres en le sentant l'emprisonner de cette manière contre lui. Il n'eu aucune envie de danser avec lui et il comptait bien lui faire comprendre. Pour ce faire, il se débattit du mieux qu'il pouvait au vu de la position dans laquelle il se trouvait.

" En quoi ça t'regardes hein ?! Pis ... Qui dit qu'y a rien eu ? "

Un sourire railleur s'installa sur son visage. Il jubilait intérieurement. Par contre, il n'allait certainement pas révéler qu'il a fait tout ceci afin de rendre la monnaie de sa pièce à l'espagnol pour l'avoir laissé comme un idiot au milieu de la piste quelques morceaux auparavant avant d'aller danser avec la micronation puis avec les autres et se déclarer peu avant le cavalier de l'italien. Il n'aurait jamais pu laisser passer ça, surtout avec les événements d'il y a peu et qui ne faisait que rajouter des choses à la liste de ce qu'il pouvait lui reprocher.

Il n'aura pas eu à le traîner. Même si ç'aurait été marrant de le voir essayer. Mais autant quand Russie ne veut pas bouger, il fait bloc de ses neuf dizaines de kilos, autant s'il consent à la docilité, il est aussi manoeuvrable et facilement déplaçable  qu'une matriochka de poche.

C'était exactement pour ça qu'il avait sa confiance, et pour ça aussi qu'au quotidien, il ne se formalisait pas vraiment des contacts de Lituanie à droite et à gauche - sauf concernant USA et Pologne, faut pas déconner, là c'est de l'ordre de l'intolérable. Même en butinant du social partout sur le grand champ de l'académie, le petit Liet finissait toujours par revenir sagement au joli bouquet de tournesols de la belle famille slave et consors. Comme quoi, la loyauté, c'est la plus solide des entraves, mais c'est aussi le meilleur moyen d'avoir des chaînes plus longues que celle des autres pas mal de liberté.
Cette tranche de philosophie parfum éthanol est sponsorisée par les éditions Herakles & Co.

Bref, il avait suivi le mouvement lituanien, et une fois sur la piste, mais toujours en périphérie : il n'irait pas plus loin, il lui sourit, et glissa ses bras autour de lui, pour l'attirer légèrement. Promis, c'est pas si froid.

Il attrapa sa main en élargissant son sourire, sentant son cœur s'emballer sous sa poitrine. Il gardait le contrôle de lui même pour l'instant, pas grand chose ne trahissait la vague nervosité qui venait de l'envahir.
"Et maintenant, tu es enfin prêt...?"
Prenant doucement son partenaire par la taille, il se contenta de répondre : « J'ai jamais été aussi prêt ». Ce qui était totalement faux, malgré le faite qu'il avait l'air parfaitement sûr de lui. Si on y prêtait attention,son corps parlait à sa place et il le trahissait : Le prussien avait les mains moites et ses joues avait pris une teinte légèrement plus soutenues.

Un million de questions traversent sa tête à une vitesse hallucinante . Est-ce que Roderich n'avait pas trop honte de danser avec lui après sa piteuse prestation de tout à l'heure ? Est-ce qu'ils seraient faire abstraction des regards autour d'eux ? Est-ce qu'il allait assurer et pas lui marcher maladroitement sur le pied ?
Mais contre toute attente, vite emporté par la tendresse du moment, il se contenta de profiter. On imagine souvent que ce genre n'existe que dans les films romantiques un peu kitsch. Et pourtant, enlacé dans les bras de celui qui l'aimait, le temps semblait s'être soudainement suspendu.





[Cette fin de rp mielleuse vous a été offert par la BO de La boum.]

Il en avait marre que le français ait raison. La plupart du temps. Et encore, il y avait bien des fois où il refusait de l'admettre, mais là il ne pouvait pas nier. Forcé à le regarder (pas forcément dans les yeux, visons l'arcade sourcilière, ça marche à tout les coups), il se crispa l'espace d'une seconde. Mais lorsque Francis jette son regard ailleurs (le couple Prusse/Autriche) il essaye de reprendre ne serait-ce qu'un peu d'assurance. Merde quand même, Arthur ne pouvait pas rester calme une minute ?

Lorsque le regard azur revient à lui, il déglutit légèrement, essayant de se remettre à l'aise. Il devait dire un truc pour combler ce silence entre eux, sinon il allait craquer...

- Quoi ?

Meilleure technique au monde.

Est ce qu'il allait être possible, au moins dix minutes dans toute une vie, qu'ils arrêtent de se chicaner ??........ Apparemment non. Parce qu'Espagne était encore hérissé, et qu'Italie ne semblait pas décidé à être conciliant. En soit témoin cette dernière phrase malheureuse.
A laquelle il répondit aussi sec.

"Y'y crois pas oune seule seconde."

Tu parles. Dans sa tête, il se repassait la scène, angle et perspective, tête de Serbie et celle de Lovi, essayant de définir s'il était possible qu'il y ait eu quelque chose qu'il n'aie pas vu.
Et il essayait de se rassurer en se disant que Lovino cherchait à le rendre chèvre - et y réusissait merveilleusement bien, soit dit en passant. De fait, il le serra possessivement contre lui, et conclut ses pensées par une phrase supplémentaire.

Et fait extrêmement rare, il baissa énormément la voix pour ajouter quelque chose, comme si, vraiment, sa voix n'était pas bien certaine que son propriétaire survivrait à l'énoncé de ces mots, et préférait ne pas prendre de risque.

"Y a que moi qui pourrait soupporter ton caractère, corazoncito."

"Bah crois y pas ! Qu'est-ce que tu veux qu'ça m'fasse merde si tu veux pas admettre que c'est vrai ?"

Les bras de l'autre le serrèrent plus fortement et il ne put s'empêcher d'afficher un rictus sur son visage face à son geste. D'autant que ça fait mal hé !

Il tendit presque l'oreille pour entendre la phrase. Ok, Spain qui ne hurle pas ? Surtout une phrase comme ça ? Enfin ! Cela ressemblait presque à un miracle. Il n'allait peut-être pas perdre son audition ce soir. Pourtant, ce ne fut pas pour ça qu'il ne devint pas rouge d'embarras. Surtout avec le surnom utilisé. Et pourtant il tenta de ne rien laisser paraître dans ses paroles comme à son habitude.

"Tch ! Tu parles ouais ! Y en a surement d'autres qui y arriveraient mieux qu'toi !"

Et quelque part, ça n'aurait pas été faux. Après tout, peut-être que quelqu'un, mis à part les membres de la famille de Lovino, mille avait encore plus de patience que l'espagnol en ce qui concerne l'italien. Mais dans ce cas, cette personne restait introuvable pour le moment.

Enfin bref, il n'avait pas fini de vouloir faire sortir l'hispanique de ses gonds.

Ukraine eut un très très grand sourire envers Sealand. Oui elle avait passé une très bonne soirée ♥ Tout à fait féerique et Sealand y avait œuvré également ♥. Elle espérait grandement qu'il pourrait aussi danser avec Wy maintenant ♥. Qu'il pourrait distribuer son énergie et ses sourires charmants comme il l'avait fait avec elle.

Elle hocha la tête avant de le regarder porter fièrement sa tenue et se mit à rire.

"Oh bien sur Sealand ♥. Tu pourras la mettre pour ton anniversaire, pour la fête de fin d'année? le repas commémoratif de... oh ce que tu veux."

Il y avait tellement de bonnes journées. Tellement de jours où l'on pouvait se dire que , si, celui-ci était spécial et on pouvait bien s'habiller un peu autrement si l'on en avait envie ♥.

Il la mettrait tous les jours si c'était possible ♥ Il continue de danser avec la slave, un grand sourire bienheureux sur le visage. Beaucoup de choses rendaient le Sealandais heureux. Comme le sourire d'Eva. Il est rare mais très joli. Lorsque Raivis arrive à parler clairement aussi. Ou lorsque Freyr va vers les autres. Tiens, d'ailleurs Freyr n'est pas venu... C'est dommage, mais attendu. Il est bien trop réservé pour venir dans ce genre d'événements... Il y a aussi lorsque Chine et Ukraine se mettent à rire, ça à le don de le rendre très heureux, après tout ce qu'ils font pour lui, il ne peut que se sentir reconnaissant envers eux, comme avec Suède et Finlande. D'ailleurs il ne les a pas vu, ils étaient peut être là dans la foule. Ou alors Finlande n'a pas réussit à attirer Suède... ? Oh peu importe, là il est avec Ukraine, il verra ça plus tard.

"D'ailleurs pour mon anniversaire, j'voudrais que tu viennes !"

Oh oui il avait déjà prévu plein de choses ! C'était que début Septembre, mais il voulait qu'il y ait ses 3 meilleurs amis, ainsi qu'Ukraine et Chine pour cuisiner. Et bien sûr il aiderait pour faire la cuisine ! Après il se voyait déjà rire aux éclats avec tout le monde à jouer aux pirates ou autres jeux farfelus typiques du petit garçon plein d'énergie !

Elle pencha son visage en tournant. Anniversaire?

"Ton anniversaire? oh c'est très aimable à toi Sealand ♥. C'est quand?"

Il ne fallait pas que ça se superpose à celui de Natalia. Et au sien. C'était pratique les deux sœurs partageaient leurs anniversaires, en général, elles le fêtaient ensemble. 20 ans. C'était un peu effrayant. Puis on avait pas envie d'être sérieuse à 20 ans... ou c'était à 17... oh peu importe.
Elle eut un sourire. Bien sur qu'elle viendrait si elle pouvait. Si elle n'était pas en Ukraine à ce moment là. Elle devait rentrer. C'était important. Elle avait retardé le plus possible mais si la guerre éclatait , il fallait qu'elle prenne le pouls des siens.

Un léger soupir. Il ne fallait pas y penser. Ça n'avançait à rien. Puis les choses s'arrangeraient. Forcément elles s'arrangeraient.

L'ukrainienne tourna une dernière fois tandis que la musique allait s'achevant. Oh mon Dieu, elle sortirait de cette salle de bal en enlevant ses chaussures. Ça c'était certain. Elle souffla sur la fleur qui avait manqué de tomber tout à l'heure et que Corée du Nord avait gentiment rajuster. Hop, c'était bon.

"C'pas dans longtemps, c'est le 2 Septembre !"

Et entre nous, il aurait préféré que ça soit le premier. Parce que le premier, c'est le premier quoi, avant les 29 autres du mois. Mais là il était né le second, c'est pas comme si ça changeait grand chose au final, c'est juste une date de naissance.

"Si tu veux on fera des fêtes d'anniversaire pour tout le monde ! Même pour toi !"

Tout le monde, c'était un peu vague, mais il y avait pas vraiment d'exceptions pour le coup. Et puis c'était surtout pour Ukraine, parce que bon, il aimerait bien la remercier un jour, plus qu'avec juste un simple sourire, parce que ça, il peut en faire autant que tu le souhaites !