Académie Hetalia
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 Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada)

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MessageSujet: Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada)   Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada) EmptySam 20 Sep - 2:32

Ethan marchait d’un pas lent vers la salle informatique. Il revenait d’un entrainement de la piscine alors il était calme. Heureusement, parce qu’il allait s’immerger dans un programme informatique pendant plusieurs heures. Se tenir en place plus d’une minute est un vrai défi pour l’Aussie. C’est pour cette raison qu’il s’est tapé un entrainement intensif avant d’aller faire le HARP. C’était obligatoire pour les élèves de son niveau d’en faire un alors il a demandé à Canada et À Angleterre s’il voulait le faire avec lui. Étant un jeune pays, il n’a pas tant d’histoire à raconter alors, tous y bien commencer par le début. Il entra dans la salle informatique et déposa son sac à côté de sa chaise.

Nation : Australie - Password : Koalatrainer
Session H.A.R.P. : Session Triple
Partenaires : Canada (Matthew Williams) et Angleterre (Arthur Kirkland)
Lieu : Nouvelles-Galles du Sud AKA Australie
Événement : Fondation de l'Australie - Débarquement prisonniers canadiens.
Date : 11 mars 1840



Il s’équipa et laissa son esprit vagabonder dans le système. C’Était la première fois qu’il utilisait le programme informatique et il avait bien hâte de voir son passé.

Des yeux émeraudes scrutaient l’horizon. Le ciel et la mer fondaient en un et l’univers semblait continuer pour l’éternité. Il y avait seulement des formes qui découpaient cette ligne parfaite. Un garçon qui paraissait d’avoir 7 ans environ se tenait derrière un buisson avec son compagnon le koala. Les deux regardaient ces formes s’approcher d’eux. Il les avait déjà vus auparavant. Un homme en est descendu et a proclamé cette ile comme étant parti d’une certaine colonie. Le petit brun ne comprenait pas au début ce qu’il se passait jusqu’à ce qu’un homme aux cheveux blond et aux yeux verts descendit du grand canoë pour venir le voir. C’était la première fois qu’il racontait quelqu’un comme lui.
Ce fut les clans indigènes de son ile qui trouvait Ethan étant jeune. Il grandit avec eux et ils l’acceptaient malgré le fait qu’il n’était clairement pas humain.  Il disait qu’il venait du Tjukurpa  ou du Temps des rêves et que le grand Baiame l’avait envoyé sur terre avec les serpents arc-en-ciel pour une raison. Il fut vite évident que le peuple et leur terre affectait beaucoup l’état physique et mentale du jeune homme alors les peuples croyaient qu’il était leur gardien.
Ce fut cette personne nommé Angleterre qui lui révéla qu’il était une Nation. Une représentation physique de sa terre natale et de son peuple.  L’homme aux cheveux blond voulait lui montrer des choses et lui apprendre des manières mais Ethan n’en avait rien à faire. Il lançait souvent son boomerang sur sa figure puis s’enfuyait dans la nature avec son koala. Pas qu’il courait longtemps. Surtout ces temps-ci, Ethan se sentait faible et fiévreux. L’homme aux cheveux blond dit que c’était surement à cause des maladies bizarres que le peuple anglais avait amené avec eux et aussi parce que son ile et son peuple était entrainé de changer radicalement. Alors cet Arthur le rattrapait vite et le ramenait au lit malgré les petits points et pieds qui volaient dans les airs.
Une toux le surpris. Il ne prit pas la peine de cacher sa bouche avec sa main comme Angleterre n’arrêtais pas de lui dire de faire. L’homme voulait aussi qu’il reste au lit mais non, il voulait voir les nouveaux arrivants. Et puis, qui était-il pour lui dire quoi faire!? Cent ans était passé et Ethan ne cédait toujours pas aux ordres du marin blond. Les grands canoës ou… bateaux… se dirigeais ici et Ethan voulait a tout pris voir qui allait descendre cette fois. Curieux mais méfiant, il gardait ses distances sur les bordures de la verdure. Le sable doré s’étendait loin devant lui pour aller rejoindre l’océan qui tentait d’embarquer sur la terre. Déjà que les anglais avaient changé son ile et le peuple, il ne voulait pas que d’autre anglais ou quelconque autre peuple bizarre viennent sur son ile pour le rendre plus malade. Il avait son boomerang de prêt a lancer sur la figure du nouveau intrus si jamais il avait l’air louche ou qu’Ethan avait un mauvais pressentiment sur eux. Il se fessait petit derrière son buisson et attendait.


Dernière édition par Australia/Ethan Smith le Dim 28 Sep - 20:01, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada)   Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada) EmptyLun 22 Sep - 16:10

C'était le fameux jour H.A.R.P. du mois. En tant que pays jeune, il n'avait pas autant de choses à revivre que l'Espagne ou la Chine, mais en tant que pays conquit par plusieurs autres nations, il y avait quand même bien des choses à raconter sur lui. Australie était venu le voir plus tôt en lui demandant s'il pouvait faire une session avec lui ce mois-ci, ce qu'il avait accepté de faire. La date choisit? La création de l'Australie. Canada n'avait rien contre cette date, mais après quelques recherches, il se rendit compte qu'il n'était pas le seul à avoir participé à la fondation du plus jeune pays. Il avait besoin du conquérant d'où le soleil ne se couchait jamais: England. 

Le jour de l'immersion, il se dirigea tranquillement vers la salle d'H.A.R.P. pour aller rejoindre Australie qui était déjà là. S'installant à son poste, Canada remarqua que l'aussie avait programmé le "timeline" dans l'ordinateur et était déjà en immersion. Le nord américain s'empressa de taper son identifiant dans le programme rapidement afin de pouvoir rattraper l'autre dans le retard, espérant qu'il n'était pas rendu trop loin dans le souvenir.


Nation : Canada - Password: MapleCanook


S'adossant sur la chaise afin d'être confortable pour les heures d'immersions à suivre, le canadien soupira lentement en fermant les yeux, laissant ses pensée couler hors de sa tête alors que le programme se mit en route. Les données s'affichèrent, montrant les informations de la date choisit.


Session H.A.R.P. : Session Triple
Partenaires : Angleterre (Arthur Kirkland) et Australie (Ethan Smith)
Lieu : Nouvelles-Galles du Sud AKA Australie
Événement : Fondation de l'Australie - Débarquement prisonniers canadiens.
Date : 11 mars 1840


C'est drôle, cette sensation d'oublier lentement où il était refit surface. Cette amnésie temporaire, comme s'il renaissait à nouveau. Il l'avait déjà sentit à quelques reprises, mais à chaque fois il oubliait. Puis soudainement, ça lui revenait comme par magie. Bien sur, il était en route vers le sud. Ça faisait...


--


Quatre mois et deux semaines. Voilà le temps qu’il a fallut aux canadiens pour traverser les eaux afin de se rendre en Nouvelles-Galles du Sud. Rares étaient les fois où la nation canadienne eut à prendre le bateau pour d’aussi longues distances, mais dans un cas aussi exceptionnel, il n’eut pas le choix. 
En effet, à ce moment-ci de l’histoire, les relations civiles du Canada n’étaient pas des meilleures. L’oligarchie nommée qui s’occupait des colonies n’était pas apprécié du peuple canadien, provoquant une révolution afin d’obtenir un gouvernement responsable.  Ce refus politique des autorités britanniques coloniales créa des groupes de protestations dans le Haut et le Bas-Canada connus sous le nom de patriotes. Les canadiens français du Bas-Canada avaient su inspiré ce soulèvement à leur homonymes anglophones du Haut-Canada et plusieurs attaquent furent portés envers les autorités britanniques. Cependant, leur armement ainsi que leur connaissance en tactiques militaires étant très sommaire, les britanniques n’eurent aucune difficulté à encercler les groupes de patriotes qui durent se rendre après seulement quelques heures.
Pour ce pays encore jeune, constamment changé de tuteur, il était évident que ce n’était qu’une question de temps avant que cela arrive. Tout ceci avait une répercussion directe sur celui qui incarnait la nation. Contrairement à son tuteur légal actuel, l’empire britannique, Canada était humainement adulte depuis seulement 75 ans environ. La nation du nord avait prêté main forte aux britanniques durant la révolution américaine résultant en une poussé de croissance de Canada. Cependant, les malaises ne lui étaient pas étrangers. Durant multiples décennies, plusieurs arrivant de terres étrangères ont envahit la sienne amenant maladies et chaos. Des guerres de possession de territoires, de pouvoir, sur ses terres alors qu’il ne prenait aucunement part à tout ceci. Sa poitrine le brûlait, son ventre lui faisait mal alors qu’il était tout jeune. Les tribus amérindiennes décimées les unes après les autres lui donnaient des migraines insoutenables…
La nausée le fit sortir de sa rêverie. Canada, maintenant rendu un beau grand jeune homme, était accoudé à la rampe du vaisseau transportant les quelques 154 prisonniers dont 58 patriotes canadiens-français. Ce n’était pas la première fois durant le voyage qu’il eut été malade. Toute cet amalgame de chaos en lui en plus du mal de mer ne faisaient guère un mélange harmonieux dans son estomac. Il toussa quelques fois avant de relever la tête droite passant la main sur sa bouche afin d’enlever les résidus restant sur son visage. À se voir dans cet état, Canada se sentait faible, mais pas dans le sens malade. Non. Il ne se sentait pas aussi fort que son frère. Lui était déjà sa propre nation autonome alors que Canada n’était même pas capable de faire pencher England en sa faveur pour être indépendant; ne sachant pas que ce ne serait qu’une trentaine d’année plus tard que l’état Canadien deviendrait indépendant. La grande nation soupira, se massant l’arrête du nez doucement. La destination du navire « The Buffalo » était la Nouvelles-Galles du Sud, là où l’empire britannique s’était déjà établi depuis quelques temps. Il n’aurait qu’à demander à England une fois de plus vu que celui-ci ne semblait plus lui accorder autant d’attention qu’avant.
La cloche du navire se mit à retentir dans l’air. La jeune nation ouvrit les yeux pour apercevoir leur destination. Bon! Il fallait faire bonne impression sur les habitants de cette terre. Après tout, ce navire transportait plus d’une centaine de prisonniers de guerre, il était donc de mise que leur représentant ait un minimum de décorum. Le jeune homme réajusta son long manteau rouge comparable à l’uniforme britannique, s’assurant que sa chemise blanche était bien rentré dans ses pantalons brun clair à la texture de suède, et que ces derniers étaient parfaitement glissé dans ses bottes de cuir brun. L’ensemble de ses vêtements impeccables, il se dirigea vers le centre du bateau afin de donner les directives aux officiers pour le débarquement des prisonniers une fois en Nouvelles-Galles du Sud. Les marins autours de l’attroupement militaire s’activèrent de plus en plus sous les ordres du capitane pour l’accostage. Canada tenta de rester en dehors de leur chemin en s’appuyant sur ses mains le long de la rampe situé à tribord du bateau. La chevelure semi-longue blonde volait dans l’air salée au rythme des vagues frappant la coque du navire et les yeux améthystes scrutaient l’horizon admirant le paysage nouveau qui s’offrait à lui. La flore semblait différente de la sienne, ce qui était logique pour un pays du sud, mais Canada n’en avait jamais vu, seulement entendu de la part de ses tuteurs. Un sourire se dessina sur le visage doux du jeune hommes. C’était incroyable de découvrir un nouveau monde tout droit sortie des livres d’histoires.
Le Buffalo accosta le quai établi par les britanniques une demi-heure plus tard. Canada descendit du navire par le pont avant que le reste des officiers suivent avec les patriotes alignés l’un derrière l’autre, enchainés. Le son des bottes marchant sur les planches de bois raisonnèrent dans tout le quai annonçant l’arrivé de la troupe canadienne sur les terres de l’océan indien. La jeune nation blonde qui ne portait pas encore de lunettes marchait la tête droite et d’un pas déterminé, mais son regard ne pu s’empêcher d’admirer les environs. À quel point il avait hâte de découvrir les multiples trésors que ces terres renfermaient, mais il lui fallait avant tout trouver England pour régler les formalité…et lui dire bonjour.
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MessageSujet: Re: Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada)   Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada) EmptyDim 28 Sep - 17:43

    Parmi les élèves qui n'ont pas à s'inquiéter de toutes les périodes à revivre avec leur session HARP, il y a Arthur. C'est vrai quoi, il vous a pas suffisamment dit combien le Royaume d'Angleterre traînait un passé historique énorme, superbe, victorieux et... ah si ? Eh bien il va vous le redire. Et tout comme son pays, l'anglais a l'esprit de conquête, du moins celui où il veut avoir raison, avoir raison sur les autres et dans ses décisions. Une fois de plus, il allait diriger en remplissant un rôle important vis-à-vis des débuts de l'Australie. La période choisie par lui, Canada et l'autre représentant océanique, l'intéressait énormément. De un, il était déjà content de travailler en dehors d'une classe avec l'un de ses camarades, de deux, il allait ressentir la fierté d'un de ses « anciens lui » du passé. Époque à la fois lointaine et proche qu'est l'année à laquelle est programmée la machine. Il avait sourit aux deux jeunes hommes avant de s'éloigner pour s'installer à sa place, entrant les données nécessaires; puis s'équipa.


Nation : Angleterre - Password : DemonSummoning
Session H.A.R.P. : Session Triple
Partenaires : Canada (Matthew Williams) et Australie (Ethan Smith)
Lieu : Nouvelles-Galles du Sud AKA Australie
Événement : Fondation de l'Australie - Débarquement prisonniers canadiens.
Date : 11 mars 1840

    Lorsqu'il ouvrit les yeux, Arthur se sentit renaître. Contrairement aux deux nations bouleversées autant physiquement que moralement, lui, avait une forme tout simplement olympique. Depuis quelques temps déjà qu'il avait investit la nouvelle terre que devient aujourd'hui l'Australie, il se sent comme le plus grand conquérant du siècle – et même si ce n'est qu'une impression, il faut tout de même avouer qu'il a de quoi se sentir grand en ce moment même. Déjà plusieurs jours et nuits que lui et son peuple colonisent le territoire d'un petit garçon rencontré sur un bord de plage. Quand il avait vu Australie, ce petit être qui ignorait encore tout du sens de son existence, c'était pour lui le commencement d'une nouvelle fierté qui germait chez l'anglais. Tout cela lui rappelait la rencontre « d'un Angleterre avec le premier USA ». Il était frêle, jeune, perdu, et ignorant de la vie ainsi que de la sienne. Cette fierté où l'on sait que l'on va construire quelque chose de grand, qui restera dans l'histoire, et dont tout le monde se souviendra même des années après. Il allait prendre Australie sous son aile, le guider et tout lui apprendre. Et les erreurs commises avec les États-Unis... elles ne seront pas refaites. Comme le plus responsable des tuteurs, Angleterre avait laissé un peu de côté son aspect de nation pour rester un peu plus humain auprès du bonhomme. Ce dernier devait prendre le temps de grandir et de comprendre, il ne devait pas trop le brusquer; même si, quelque part, en fait, il était un peu coupable de la santé actuelle du jeune australien avec ses colonisations. Il en avait déjà vu d'autres avec Canada.

    Enfin, là c'était différent. Australie s'avérait aussi gesticulant que le premier représentant américain. Malgré sa faiblesse et ses fièvres, le jeune garçon s'enfuyait souvent, loin de sa responsabilité. Autant pour son bien que pour celui de ces terres, Angleterre l'avait rattrapé et soigné à maintes reprises. Il se devait de veiller un peu plus sérieusement sur lui à chaque fois. Mais comment pouvait-il jouer ainsi les baby-sitters alors qu'il avait encore son travail de nation à gérer à côté ? Combien de fois lui avait-il dit se tenir tranquille, malgré les coups qui prouvaient qu'il n'écoutait pas ? Combien de fois lui avait-il donné de quoi se remettre de ses fièvres tout en sachant qu'il refusait de prendre quoi que ce soit de sa part ? Comment pouvait-il s'occuper de lui comme ce fut si facile autrefois... Mais il n'était pas question d'abandonner. Et puis de toutes façons, il n'allait pas faire ça tout seul. Bientôt, Canada allait le rejoindre, lui et tout son équipage. Il n'était peut-être pas là spécialement pour l'aider au même degré dans cette tâche, mais au moins il ne sera pas tout seul en train de boycotter un petit garçon farouche qui peut toutefois s'avérer être une véritable buse. En attendant, il passait de longues journées à essayer de gérer ce dernier, qui de toutes évidences, était encore trop jeune pour tout savoir sur son territoire et lui-même. Ça devait en être frustrant ceci dit. Ses souvenirs, quels qu'ils soient, rappelaient à Angleterre que ça n'était en effet pas très agréable de se faire une place ainsi lorsqu'on ignore au départ qui on est et ce que l'on fait là. Se retrouver dans un coin un peu perdu quand on « naît », ça n'était pas forcément drôle.

    Puis le fameux jour est arrivé. Prévoyant d'être occupé, Angleterre insista auprès d'Australie pour que celui-ci daigne pour une fois se tenir tranquille. Il le laissa ainsi avant de se diriger vers la mer, par laquelle il a accosté lui-même quelques temps plus tôt. Il sourit fièrement en voyant s'approcher le navire qu'était le Buffalo. Il imaginait déjà Canada sur le pont, donnant les directives pour le rejoindre. Il s'avança tranquillement, sans être trop près de la rive pour laisser la place au bateau et à l'équipage. Il ignorait qu'Australie était encore là, quelque part, à lui désobéir une fois de plus. Et c'est là qu'il accosta. Le navire, chargé de présences toutes aussi actives les unes que les autres, s'immobilisa sur la rive. D'aussi près, Angleterre chercha la silhouette de son camarade du regard. Cette nation à laquelle il avait également enseigné de nombreux rudiments, il était pressé de la (enfin le) revoir. Et il le trouva. Il suit du regard cet autre blond qui descendait tranquillement de son moyen de transport, et le vit balayer le coin avec ses propres yeux. Son sourire s'élargit un peu plus, et lorsqu'il l'approche au milieu de ces gens qui commencent à se disperser, il en vient presque jusqu'aux oreilles. Alors il s'avança, et vient saluer le jeune homme.

    - Bonjour Canada. Alors, ce voyage ?

    Il l'accueille comme prévu, souriant, fier, et peut-être quelque part, heureux.
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MessageSujet: Re: Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada)   Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada) EmptyMer 1 Oct - 0:25

Hey oui. Australie avait belle et bien désobéit de nouveau la grande nation. Déjà, avec sa tenue vestimentaire aussi. Il avait retiré la chemise qui lui avait enfilé. Il avait gardé les shorts mais rien de plus. Les souliers, le bas, même qu’il avait remis ses cheveux comme il les aimait avec sa petite main. Ethan était encore jeune autant qu’en humain qu’en nation alors oui, beaucoup de chose lui était encore flou. Il ne comprenait pas pourquoi des gens débarquaient chez lui et le proclamait comment étant à eux. Il avait déjà un peuple sur son ile alors pourquoi venir les déranger. En plus, toutes ces choses lui donnaient la nausée. Comme Canada, il ressentait tout ce qui se passait sur sa terre. Angleterre lui avait expliqué pourquoi mais c’était encore vague comme concept pour lui. Surtout d’avoir le blond nargueur lui lancé beaucoup de notion et de règle en pleine figure. Pour qui il se prenait? Il est libre de faire ce qu’il voulait! S’il voulait aller courir dans la forêt, il allait le faire. S’il voulait aller nager, il allait le faire. S’il voulait danser pour communiquer avec le Tjukurpa, il allait le faire! Tout ses limitations et ses trucs qui venait d’Angleterre n’était pas lui. C’était le blond! Et il n’allait pas se faire assimiler aussi facilement. Aussi, n’avoir qu’Angleterre comme autre nation sur l’ile, il n’avait personne à qui parler de ses doutes. Le blond trouvait ça trop normal de prendre Ethan, comme s’il n’avait jamais était colonisé. Avec personne à qui parler qui avait été au travers de la même chose que lui, c’était vraiment dure de voir du positif dans cette histoire.

Il tourna la tête pour tousser de nouveau. Il sentit un mal aise cette fois par exemple. Il se retrouva à quatre pattes et son estomac se tourna dans son abdomen. Quelque chose se passait sur son ile. Encore! Son koala le regardait avec un petit air inquiet. Il lui gratta le derrière de l’oreille pour le rassuré. Mais c’était plus pour se rassuré lui-même qu’il le fessait. Il ne voulait pas l’avouer, mais tout ces changements lui fessait peur… Une frustration grandissait dans sa poitrine. Pourquoi est-ce que ces anglais ne le laissaient pas tranquille!? Il réussit finalement à lever les yeux pour voir qui descendait du bateau. Un autre blond? Il devait être anglais alors! Ça non! Il en avait déjà suffisamment sur son ile! Il n’en voulait pas d’autre! Il reprit son balance derrière le buisson et prépara son boomerang. Personne n’était aussi bon que lui avec cette arme. Il touchait toujours sa cible et l’arme lui revenait toujours dans les mains. Il essuya de la sueur qui s’était formé sur son front à cause de la fièvre et se concentra. Il étira son bras vers l’arrière et se prépara à lancer son arme quand il hésita. L’autre blond… Il avait quelque chose à propos de lui. Il était comme Angleterre et non en même temps… Il se secoua la tête. Pas grave c’était quand même un autre envahisseur. Il se donna son élan, garda ses yeux vers la cible, le nouvel arrivant, et d’un mouvement semi-circulaire, il envoya l’arme voler vers l’avant. Sans s’en rendre compte, il le suivait pendant quelque secondes. Il ne réalisa pas ce qui se passait jusqu’à ce qu’il sent le sable sur sa peu. Il avait tombé de derrière le buisson sur la plage, face première. Son boomerang n’avait même pas fait deux pieds devant lui.
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MessageSujet: Re: Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada)   Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada) EmptyLun 6 Oct - 7:42

Le soleil de midi plombait sur les côtes de la Nouvelles-Galles du Sud, réchauffant le sable doré qui accueillit les nouveaux arrivants. Le port était aussi chargé qu’un nid d’abeille avec les soldat marchant en ligne, les officiers criant des ordres à leur subordonnés et l’ont pouvait entendre les bruit des chaines attachées aux poignets et aux chevilles des prisonniers qui frappaient les unes contre les autres. Le vent venant de l’ouest apportait un parfum doux des mers jusqu’à la terre faisant battre les drapeaux et les pavillons vigoureusement produisant un sont de claquement. En quelques cent années, le port de Sydney avait déjà son petit village d’accueil pour les déportés et les immigrants du Royaume-Uni et nouvellement du Canada. Ces bâtiments de bois ressemblaient aux villages « far west » du pays voisin au sud du Canada, nouveau mais avec un certain aspect vieillot, déjà usé par le temps. 

Pour des nations, le temps n’existait pas, ou du moins une centaine d’année n’était qu’un battement de cil pour elles. Naître, apprendre, pratiquer un métier, fonder une famille, voir son héritage et mourir. Tout ceci est le propre de l’humain qui n’a qu’à se concentrer sur sa propre vie et rien d’autre. Pour une nation, c’est une toute autre histoire. Dès la naissance, il s’agit d’un combat pour la survit. La majorité sont entré dans le monde sans personne pour leur tenir la main, pour les guider, il ont dû apprendre à la manière forte en se battant et en devenant plus fort avec les années. D’autres, comme Canada, étaient fortunés dans leur malheur d’avoir quelqu’un pour montrer la voie d’un pays, en quoi cela consistait et ce qu’il se devait de faire. Ce n’était pas un choix. Un pays n’a pas de choix, il a des obligations envers sa terre, sa population, sa nation. Il n’a pas le droit à l’erreur ou c’est un pays entier qui peut en souffrir les conséquences. La nation canadienne l’avait apprit à la manière forte lorsque multiples pays sont venu envahir ses terres l’un après l’autre, y laissant leur marque. Maintenant, à cause de toutes ces invasions, une multitudes de guerres prenaient place en lui et il n’y pouvait rien. Cependant, c’était quelque chose avec lequel il devait faire face seul. La présence anglaise se faisant rare sur les rives de son pays, le blond aux cheveux ondulés se devait de grandir pour devenir un jour son propre pays autonome et il y arriverait sans verser une goute de sang de ses habitants ou de ceux d’England.

Après être débarqué du Buffalo, le canadien avait ordonné à ses troupes d’emmener les prisonniers, dans l’ordre et la civilité, aux officiers britanniques afin de préparer le débarquement comme il se devait. Pendant que ses hommes s’activaient à la tâche, Matthew marcha tranquillement le long du quai en compagnie de son mentor qu’il n’avait pas vu depuis bien des années. Durant leur marche, ils échangèrent des conversations de politesses, tel que la qualité du voyage et les conditions des pays respectifs. La cadence des bottes tapant contre la terre chaude ensablée était en rythme avec leur rire alors que les deux nations blondes rattrapaient le temps perdu. La plus jeune des deux pouvait sentir le soleil brûlant sur sa nuque, se remerciant mentalement d’avoir attaché ses cheveux en une petit queue de cheval qu’il portait en l’honneur de son précédent tuteur. D’une main, il alla défaire quelques boutons de sa chemise pour ouvrir un peu la devanture de son torse afin d’aérer. Canada était habitué à un climat froid et continuellement en métamorphose selon les mois de l’année. Déjà qu’il gardait son long manteau militaire de suède rouge pour faire bonne figure en tant que nation, England n’allait surement pas lui en tenir rigueur pour quelque boutons au haut de la chemise.

Continuant leur marche, le silence finit par s’imposer entre les deux pays. Tous deux n’étaient pas du genre à parler pour rien et il était évident qu’après les formules de politesses, que restait-il à dire. Pour England, il y avait surement à parler colonisation et économie, ce qui était normal pour « le pays où le soleil ne se couche jamais » qui ne faisait que coloniser partout dans le monde. Il avait tellement prit possession de plusieurs terres que ce devait être une seconde nature pour lui, mais Matthew ne lui en tenait pas rigueur pour autant; il avait comprit il y a bien longtemps. Même s’il était jeune quand tout cela est arrivé, il a comprit bien vite que ce n’était qu’une question de pouvoir. Et à ce moment, la jeune nation désirait ce même pouvoir: un pouvoir d’autonomie. Il avala lourdement, faisant bouger sa pomme d’Adam, trahissant son anxiété qu’il essayait de dissimuler. Depuis la guerre d’indépendance des États-Unis, c’était un sujet très délicat à discuter avec Arthur, mais il se devait de le faire, pour son propre bien. La nation de l’ouest tourna la tête vers son tuteur, ses cheveux blonds luisant au soleil, quelques mèches frisées volant au gré du vent. Ses yeux améthystes se plantant dans ceux émeraudes, plissant un peu à cause de la force lumineuse du soleil. Il due baisser le regard parce qu’il dépassait déjà grandement la plus vieille nation, montrant que lui aussi devenait son propre pays, qu’Arthur le veuille ou non. Il se racla la gorge avant de commencer à parler.

« Arthur », commença Matthew d’une voix douce qui lui était spécifique. « Tu sais, je commence à devenir de plus en plus fort. Mes habitants demandent un gouvernement responsable, ce que je suis enclin à leur donner, mais les officiers britanniques ne semblent pas être de mon avis. J’aimerais être là pour eux et pouvoir développer ce pays dont tu m’as enseigner à prendre soin et à bien diriger. »

Il incitait à continuer la marche pour s’éloigner de tout le raffut du débarquement. Il voulait parler seul à seul avec le pays de l’est, sans personne pour venir les déranger. Pour montrer aux officiers à garder leurs questions pour plus tard et ne pas se faire harceler par les habitant britanniques. Plus ils se rapprochèrent de la flore native de cette terre, moins le bruit ambiant prenait part en tant que trame sonore de leur discussion, ce qui plaisait au canadien. Déjà qu’il ne parlait pas fort, il avait besoin de tout le calme nécessaire afin de passer le message à son interlocuteur. S’arrêtant non loin d’un buisson, Matthew continua son explication afin d’arriver à sa requête.

« Je sais que tu n’aimes pas parler du sujet pour des raisons évidentes », continua-t’il en rivant ses yeux vers le sol, cherchant ses mots. « Mais j’ai besoin de t’en parler, car je sais qu’à toi et moi, nous pourrions faire fonctionner ce que je m’apprête à te demander. » 

Il prit une grande respiration pour continuer, mais les mots ne sortirent jamais de sa bouche. Ses yeux avaient fait contacte avec un objet par terre. Le canadien s’accroupit, oubliant la conversation qu’il avait entreprit avec England, afin de prendre entre ses mains l’objet courbe fait de bois. Il y avait de drôles de dessins dessus lui rappelant ses symboles amérindiens de chez lui. Il sentait une présence non loin. Il connaissait ce sentiment, cette émotion qui était comme un souffle étranger dans sa poitrine. Lorsqu’il inspirait, il avait l’impression de respirer pour deux et son sixième sens décelait une forme commune qui lui était familière. En levant les yeux de quelques centimètres du sol, il pouvait voir une ombre étendue dans les buissons en face de lui. Il se précipita vers le bosquet dissimulant la forme pour plonger ses mains sous les branches feuillus attrapant les épaules d’un enfant inconscient. Le jeune blond tira le gamin de la fourré pour le recueillir entre ses grands bras qui agissaient comme un berceau, déposant la petite tête dans le creux de son bras. Il sentait la chaleur émaner du petit corps et que, malgré l’allure aborigène de l’enfant, celui-ci était très pâle. L’inquiétude prit Canada d’un coup, portant sa grande main pâle au front du brunet. C’est bien ce qu’il pensait. La tête blonde se tourna vers l’autre qui l’accompagnait, ses yeux améthystes envoyant un signal de détresse aux émeraudes alors qu’il souleva le petit du sol, le gardant entre ses bras comme un berceau portant un poupon, les jambes du plus jeune dépassant des bras de l’américain.

« Arthur », s’exprima la nation cadette. « La Nouvelles-Galles du Sud est fiévreuse. Il a besoin de soin maintenant! »

La discussion allait devoir attendre à plus tard. Dans l’immédiat, il y avait plus important et il s’agissait du futur de la terre qu’il envahissaient.
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MessageSujet: Re: Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada)   Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada) EmptyMer 15 Oct - 14:50

    Lorsque Matthew l'appelait Arthur, ça présageait toujours quelque chose de compliqué à prendre.

    Sa séparation avec le représentant des États-Unis a été difficile, autant pour son ego que pour son côté humain. Il avait l'impression d'avoir été trahi, d'avoir été jugé comme un mauvais grand frère sur lequel on ne pouvait compter que sur les ressources afin de s'en enrichir avant de se sauver comme un voleur. Chacun a droit à sa liberté, bien sûr, mais Arthur, ou plutôt Angleterre... Il était trop fier pour laisser passer ça. Mais il n'avait pas le pouvoir de le retenir, pas à l'époque en tout cas. États-Unis était fort le jour où il l'a annoncé, il ne pouvait lui tenir tête trop longtemps. C'est comme ce que Matthew essayait de lui faire comprendre durant leur marche. L'anglais souriait à partir du moment où le canadien l'avait salué, lui avait raconté son voyage, parlait des actualités de son pays, et toutes les informations susceptibles de l'intéresser... Mais il s'était rapidement dissipé pour laisser place à une expression d'abord bourrée d'incompréhension, puis une certaine froideur. Froideur qui a dû forcé le jeune blond à baisser les yeux, cherchant les mots pour faire comprendre ce qu'il voulait lui dire. Bien sûr, il ne va pas dire que son autre colonie n'a pas droit à sa liberté aussi, mais... Arthur, Angleterre, son ego, refusent de trop lâcher la bride. Lorsque Matthew commença à lui expliquer le pouvoir et l'indépendance qu'il prenait sur ses terres chaque jour, il s'abstint de tout commentaire. Pourtant, il pensait bien faire. Il était sûr et certain de tout faire comme il faut sans aucune erreur, et voilà que Canada... lui expliquait son détachement à son tour ? Non, ça n'était pas pareil.

    Matthew lui parlait franchement, il ne s'en allait pas sans prévenir. Il ne cherchait pas à prendre la liberté de force. C'était peut-être une chance pour Arthur de ne pas laisser passer cela. Il écoutait attentivement son interlocuteur, mais pendant un instant, décrochait involontairement, perdu dans une courte rêverie. Il pensait, à grande vitesse, au moyen qu'il emploierait afin d'éviter ce à quoi le canadien aspirait. Hélas, sa détermination à garder Canada auprès de lui grandissait en même temps que son appréhension. Il n'avait pas envie de l'entendre parler d'Indépendance, encore moins de devoir le ménager en trouvant une réponse correcte; soit polie, pas trop dure, et qui plus est, en accord avec les attentes de Matthew et les siennes... car il s'avère évidemment qu'elles n'ont rien de similaires.

    Mais il remercie le ciel lorsque quelque chose semble attirer l'attention de Matthew. Toujours silencieux, Arthur suivit le regard de sa jeune – peut-être plus si jeune que ça, malheureusement – colonie, qui se baissa sur le sol. Il reconnu aussitôt l'objet en question. C'était un boomerang, autrement dit, le nom que le représentant de ces terres donnait à cette curieuse arme en bois. En la trouvant là, à leurs pieds, Angleterre eu un nouveau présentiment. Il se souvient du nombre de fois où la jeune nouvelle nation a cherché à repousser l'anglais et ses hommes avec. Certains se sont même plaints de ce comportement; mais il n'était qu'un enfant ignorant de la vie qui l'attendait, on ne pouvait trop lui en vouloir. Arthur est évidemment celui qui en a le plus goûté, il le lui avait même quelques fois confisqué. Mais il arrivait toujours un moment où, une seconde de déconcentration et, le jeune était déjà repartit avec. Il était certes intelligent mais, ses capacités, il les gâchaient. Tout comme ses forces, alors qu'il était déjà mal en point.

    Angleterre retint en effet un juron lorsque sa colonie canadienne trouva l'enfant plus loin.

    « Arthur, la Nouvelles-Galles du Sud est fiévreuse. Il a besoin de soin maintenant ! »

    L'anglais fixa un instant l'enfant, puis malgré lui, soupire, agacé, avant de passer rapidement une main sur son propre visage. Il regarda alternativement le boomerang et son propriétaire, puis répond d'un ton un peu énervé :

    « Je sais. Et il irait déjà beaucoup mieux s'il acceptait de les prendre correctement, les soins. Cela fait déjà plusieurs jours que j'essaye de m'occuper de lui, il n'y a rien à faire. »

    Et franchement, il ajouterait bien que c'est son problème, s'il refuse. Mais en même temps, Arthur en a prit l'entière responsabilité, et il ne comptait pas abandonner Ethan sous cette minable excuse. Même si sa nouvelle colonie était ingérable au point d'en être presque insupportable, il n'allait pas lâcher l'affaire si facilement.

    « Mais s'il n'a plus la force de tenir debout dehors, j'imagine qu'il ne m'en voudra pas trop, cette fois, si on le ramène encore. »

    Et il désigna un chemin menant à l'un des camps que ses hommes avaient mit en place, celui où se trouvait le refuge où Arthur s'assurait qu'Ethan se reposait... En tout cas, cette fois-ci, il y restera.
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MessageSujet: Re: Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada)   Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada) EmptySam 18 Oct - 3:12

Pour une fois qu’il était tranquille, oui Angleterre devrait en profiter. Ethan commençait tranquillement à revenir à la surface. Ses paupières révèlent tranquillement des orbes émeraude foncés mais l’Australien referme immédiatement les yeux quand la lumière du soleil lui brule les iris. Il laisse sa tête, trop lourde pour tenir toute seule, s’appuyer sur quelque chose de bizarre. Un bras? Il ne sent pas la peau sur ce bras mais il sent belle et bien un corps proche de lui. Australie entend les battements de cœur dans la poitrine à proximité de son oreille. Il sent la personne respirer et sans s’en rendre compte, il suit son rythme de respiration. La présence semble familière mais étrangère à la fois. Il croit la connaitre mais pas en même temps. Ça lui rappelle la première fois qu’il avait vu Angleterre débarquer sur son île.

C’était une journée comme une autre. Ethan courait dans la jungle, son boomerang bien ranger dans son fourreau attaché dans son dos avec de la corde noué de lianes. Il avait vue quelque chose de bizarre s’approcher de son ile. L’australien avait grimpé un arbre en chassant un lézard quand ses yeux virent les formes découper l’horizon sur l’océan. Ce n’était pas la première fois qu’il les voyait. Plusieurs étaient venus avant eux mais personne n’est jamais rester longtemps. La nature et les aborigènes chassaient souvent les nouveaux venus. Il arriva derrière un arbre proche de la rizière entre la jungle et la plage juste quand un petit canoë s’accosta sur la rive. Quelque homme en descendit mais un en particulier attira l’attention de l’enfant. Il était grand, oui bon pour un enfant, les cheveux de la couleur du soleil et les yeux verts comme la jungle. Il portait des vêtements bizarres et colorés mais ce n’était pas ça qui attirait Ethan.

Quoique lui, il était habitué de se promener avec un semblant de caleçon attacher par une ceinturer nouée de tissue avec des rubans et des plumes. La tenue typique pour son peuple. Il n’avait pas, par exemple, de peinture sur lui aujourd’hui. Cependant, des fois, c’est tout ce qu’il portait, la peinture. Il courait tout nu jusqu’à ce que les femmes du village où il restait l’attrapent pour l’habiller. Tout en s’amusant bien sûre. Il n’avait jamais eu de parents en tant que tel mais tout son peuple s’occupait de lui comme un enfant normal même s’ils savaient qu’il était différent. Il s’amusait, riait, pleurait, fêtait et vivait avec son peuple qui était comme sa grande famille. Même s’il y avait plusieurs tribus éparpillé partout sur ses terres. Mais quelque chose y manquait.

C’était… Un pressentiment qui attirait Ethan vers le nouveau venu. Il ne l’avait jamais vu, il en était sûr mais il croyait le connaitre. Comment? Il avait la peau aussi blanche que l’écume de la mer et les cheveux aussi jaune que les fleurs qui poussaient dans la flore. Il n’aurait pas oublié ces traits si distingués. Une nouvelle sensation montait dans sa poitrine et la curiosité l’emporta bien vite sur l’enfant. Tout en restant vigilant, il sortit de sa cachette pour s’avancer vers l’homme étrange. Quand les yeux verts se figèrent sur lui, il arrêta son mouvement. Il fixa un long moment les orbes de la couleur des feuilles avant de commencer à avancer de nouveau. Sa petite main s’éleva pour toucher les vêtements bizarres. Il sursauta à la texture nouvelle. Ses grands yeux curieux s’éleva vers l’homme puis il amène ses deux mains sur le tissu. Il toucha la texture rugueuse le plus haut qu’il pouvait. Il enfouit sa tête brune en dessous pour voir ce que ça fessait sur ses cheveux. Il rigolait en parlant dans sa langue natale sans se préoccuper des réactions de l’homme aux cheveux jaunes. Il tournait autour de lui, tapotant tous objets étranges sur l’homme toute en jacassant tout seul. Il se calma finalement pour regarder droit dans le visage du nouveau arrivé. Il lui sourit, sachant bien qu’il ne lui veut pas de mal. Pas dans l’immédiat en tout cas. Ethan le salue avec un grand sourire et des yeux pétillants de curiosité.

Angleterre a encore droit à ce sourire mais pas ces temps-ci. Les tourments qui se produisaient sur son île l’affectaient beaucoup et sans le vouloir, il blâmait le blondinet. Une frustration qui ne lui était pas familière le rongeait et il ne comprenait pas pourquoi. Les malaises aussi, même si Arthur lui expliquait, il ne comprenait pas pourquoi Angleterre n’en avait pas non plus. Et, avec le peu qu’il pouvait communiquer, il n’arrivait pas à se faire comprendre adéquatement.

Ethan tenta d’ouvrir ses yeux de nouveau. Il ne savait pas s’il était encore dans les bras de la personne inconnue mais ses orbes verts virent la lumière du jour de nouveau. Il amena ses petits mains pour se frotter ses yeux quand… SON BOOMERANG! Il était où? Le petit garçon essayait de se redresser et cherchait son arme sans se préoccuper du reste.
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MessageSujet: Re: Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada)   Bienvenue au Dream Time (Colonisation de l'Australie par Angleterre et Canada) EmptyLun 19 Jan - 17:01

Emmener la nation benjamine à la résidence d’Angleterre n’avait pas été chose facile. Quiconque doutant des capacités de secours des occidentaux devrait essayer de calmer un jeune enfant qui ne parle pas un traitre mot d’anglais et encore moins de français. Dès que le canadien eu essayé de soulever le jeune aborigène du sol, celui-ci se mit à gigoter dans tous les sens, criant des mots incompréhensible d’une voix rauque. Cette soudaine explosion d’énergie fit sursauter Canada qui l’échappa presque de ses bras. Ce dernier n’avait jamais vraiment prit soin d’un enfant, enfin d’un vrai enfant si on ne compte pas America. Matthew avait beau user d’une voix douce et calme, l’enfant ne l’écoutait pas du tout. Il semblait fixé à s’échapper des deux nations ainées, mais qui pourrait le blâmer. Ce n’était certainement pas Canada qui allait le faire.

Il comprenait la peur que la jeune nation ressentait, sans parler de la fièvre plombante qu’il avait à ce moment là. Canada se souvenait de ce jour comme si c’était la veille: l’arrivé des navires vikings sur les rives qui plus tard deviendront les plages de Terre-Neuve. C’est de là que la jeune nation nord-américaine a obtenu le nom de Vinland qui fut une des trois contrées nommé par les voyageur islandais. Leur arrivée avait été plutôt cordiale et bien accueillit par les amérindiens du coin, mais ce qui avait marqué le plus la jeune nation était la rencontre avec quelqu’un de même nature que lui. Le garçon était bien jeune pour être lui aussi un viking, mais ce n’était pas tout à fait ce qui attirait Canada vers lui. C’était ce fameux deuxième souffle, cette sensation de se connaitre même s’ils étaient de parfait inconnus. Le jeune blond se trouvait face à la nation de l’Islande. Très longtemps ils se sont observé sans se parler, tous deux étant très timides et encore bien jeunes, ce n’était que de la connaissance platonique. C’est lorsque les relations entre vikings et amérindiens devinrent hostiles que Canada ressentit les effets sur sa personnes.

Alors que les cries résonnaient et le sang coulait autour, le temps semblait s’arrêter pour le blond aux yeux améthystes. C’était la première fois qu’il expérimentait une telle chose. Cette brûlure à la poitrine, cet étourdissement dans sa tête qui embrouillait son entourage sauf pour une silhouette se tenant immobile devant lui. L’enfant aux cheveux argent n’abordait aucune expression sur son visage, les yeux mauves fixe sur la jeune nation en douleur. Canada ne savait pas quoi faire, jamais il n’avait été malade comme ça, il avait peur, très peur. Après quelques vomissements, il éclata en sanglot, mais personne ne l’entendait outre Islande qui ne faisait toujours rien pour l’aider. Pourquoi restait-il là sans rien faire? Il avait tellement mal et tout son entourage était en chaos. Des flots de larmes coulaient sur les joues du canadien alors qu’il tentait d’atteindre le jeune viking. Ses jambes n’arrivaient plus à le soutenir, il en était rendu à ramper dans la neige, son corps congelé. Les améthystes mi-clos et embrouillés d’eau fixèrent la silhouette au dessus de Canada et il avait beau étirer sa main pour quérir de l’aide de la part de son semblable, celle-ci n’y arriva jamais. Le reste du corps nord-américain tomba dans la neige souillé des résidus corporels de ce dernier, incapable de résister plus aux étourdissements. Tout ce qu’il entendit fut une corne résonnant de loin et la silhouette de la jeune nation viking tourner le dos puis s’éloigner avant de perde connaissance.

--

Canada se réveilla en sursaut. La chaleur du soleil d’après-midi passait au travers de la fenêtre auquel il faisait dos et les rayons venait réchauffer le cou de la nation émergente du sommeil. Les grandes mains blanches allèrent contre le visage endormit, remontant jusque dans la chevelure blonde, les doigts s’entre-mêlant dans les mèches, pour finalement aller étirer les bras vers le haut faisant craquer le dos. Après un petit moment à observer ses alentours, Matthew découvrit vite qu’il n’était pas chez lui entouré de neige, de cries de douleur et de sang. Il pouvait entendre de la fenêtre ouverte des ouvriers au travail et le bruit des vagues en sourdine. Il se trouvait assis dans une chaise luxueuse de bureau et face lui un lit appartenant surement à quelqu’un de riche qui était d’ailleurs occupé. Matthew pouvait apercevoir sous la couette de lit rouge vin une petite tête avec des cheveux bruns en pagaille avec un linge humide sur le front.

Matthew s’en souvenait maintenant ! Il avait amené la jeune nation Nouvelles-Galles du Sud dans le logement où résidait England pour le soigner. Le garçon s’était épuisé à force de se débattre et les deux pays ainés avaient pu le transporter jusque dans cette chambre. Canada avait dû s’endormir pendant qu’il surveillait le gamin. Au moins, ce dernier dormait à point fermé, mais semblait toujours souffrir d’une fièvre affreuse. Le blond étendit une main parsemée de bleus, gracieuseté des Nouvelles-Galles du Sud, vers celui-ci, déposant la paume contre le front brûlant. Un profond soupir quitta le corps du canadien en ne percevant aucune amélioration dans la santé du plus jeune. Il n’y avait rien qu’il pouvait faire à part être présent pour lui. Le blond allait devoir attendre que son cadet se réveil pour pouvoir essayer d’établir un contacte avec ce dernier en essayant cette fois-ci de ne pas causer de mal-entendu. S’il y avait bien quelqu’un qui pouvait comprendre la nation benjamine dans sa situation, c’était Canada.
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