Académie Hetalia
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

 

 For the First Day of Christmas, a true nation gave to me... [Finlande]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




For the First Day of Christmas, a true nation gave to me... [Finlande] Empty
MessageSujet: For the First Day of Christmas, a true nation gave to me... [Finlande]   For the First Day of Christmas, a true nation gave to me... [Finlande] EmptyLun 27 Jan - 10:36

OOC:

De ce qu'Eduard savait de la serre, il s'agissait d'un lieu peu fréquenté. Peut-être se trompait-il ; en dehors de la chorale, l'estonien évitait les activités de groupes, et ne s'était donc pas tellement renseigné sur les différents clubs, à fortiori un éventuel club de jardinage. Le contact prolongé avec la terre n'était, malgré le passé fermier de son pays, pas quelque chose dont il se réjouissait. Il n'était pas vraiment fautif là-dedans : après tout, s'il n'y avait pas eu les danois pour les forcer à prendre la charrue et la faucille, son peuple serait encore à refuser pertinemment la vocation d'agriculteur. Autant dire qu'avec un héritage culturel pareil, son esprit était bien plus taillé à la récolte des baies et champignons en forêt, activité saine que tout gamin de la petite nation fennique a fait à un moment ou l'autre de sa vie, que de remuer le sol et attendre que quelque chose pousse. Ça demandait de l'entretien et du temps, et l'emploi du temps d'Eduard était déjà suffisamment rempli à ses yeux, aussi, si une activité concernant la serre était parvenu à ses oreilles, il y avait de fortes chances qu'il l'ai oublié.

Ceci dit, il espérait fortement que peu de monde ne fréquentait le lieu. Il ne serait guère étonné qu'en organisant un approfondissement des relations internationales autour d'une découverte de produits hivernaux culturels festifs -ou, dans un jargon plus courant, un pique-nique de Noël-, quelques pique-assiettes décident de se mêler à la discussion dans l'espoir d'avoir leur part dans la collation. Après, c'était de produits finnois dont on parlait, et pour une curieuse raison, les élèves de l’Académie avaient un méchant à-priori sur la cuisine tout droit venu du pays de son camarade. A moins que cela ne concernait une nation britannique ? Dans les deux cas, il y avait de quoi être consterné. Toujours est-il que s'ils pouvaient éviter que des impolis s'invitent sans demander, Eduard ne s'en porterait que mieux.

C'est qu'il y tenait, à ce pique-nique, l'estonien. Il ne s'agissait pas juste d'une conversation entre amis, du renouement des liens fenniques ou de quelque chose de cette tempe là, même si certains plaisantins de l’Académie aimeraient laisser sous-entendre qu'il cherchait surtout par-là à se faire bien voir des Nordiques ; si l'idée d'entretenir de bonne relations avec eux n'était pas déplaisante en soi, après tout, il s'agissaient de bonnes fréquentations à avoir et, une fois sa carrière de nation commencé, un avantage économique certain, c'était loin d'être sa préoccupation première, et c'était dans un but bien plus personnel qu'il avait accepté l'invitation de Soome.

Fêter Noël. Ça semblait absurde, dit comme ça, surtout s'il retournait en Estonie dès le lendemain, juste à temps pour les célébrations. Et puis, grignoter des biscuits autour d'un verre de glögi et s'échanger quelques souvenirs semblait certainement bien pâle par rapport à un vrai repas, des chants et un sauna. Mais, après quatre ans à se contenter de quelques messages par téléphone et rester dans la cafétéria à observer les autres partager leur esprit festif avec entrain, lorsque le mois de décembre commençait, il commençait à se sentir... un brin mélancolique, certes, mais également isolé ; pas de quoi briser son engouement, mais suffisamment pour lui faire regretter la façon dont la fumée des bougies montait dans l'air estonien avec les senteurs de cannelle et potiron mariné, ou le gout du chou fermenté et du boudin noir si différents de ceux servis à l’Académie. Aussi, s'il pouvait, ne serait-ce que pour une journée, avoir un peu de compagnie, alors qu'importe que cela revenait à célébrer deux fois la même fête. Ce serait toujours quelques heures de moins à se demander ce qui était en train de se passer chez lui, les réactions de ses grands-parents à ses cadeaux ou le nombre de décorations qu'il n'avait pas aidé à installer. Il avait déjà bien assez à penser, entre la remontée de souvenirs de nation qui s'était certes arrêté mais était encore fraiche dans sa tête, les manigances de papiers de mariages de Biélorussie et une scène de théâtre à organiser.

Et, après tout, qui de mieux à côtoyer pour oublier son mal de tête que Soome ? Après tout, il était, de par ses origines finnoises, un camarade... non, camarade faisait trop soviétique, cousin conviendrait mieux, plus éloigné que frère, qui serait juste trop familier, mais assez proche pour parler de quelqu'un qu'il appréciait suffisamment pour substituer son nom de pays ordinaire par l'équivalent estonien, un cousin fennique, donc. Eduard n'avait pas besoin de rester constamment en alerte à la moindre de ses paroles, même si d'aventure il lui arrivait de glisser un mot ou une référence tout droit sortie de la culture populaire estonienne, il ne recevrait pas un regard d'incompréhension ou une plaisanterie à son sujet. Et si, par ailleurs, les mots venaient à lui manquer, il savait d'expérience pour l'avoir déjà entendu, dans les temps libres de cours, se montrer intarissable, quelque soit le sujet. Savoir qu'il n'aurait pas a mener la conversation lui enlevait un poids des épaules.

Mais, alors que les heures -maintenant les minutes- passaient et le rapprochaient de plus en plus du moment fatidique du rendez-vous, l'angoisse, cette vielle amie, montait en lui. Rien d'étonnant pour quelqu'un d'anxieux de nature ; même s'il mettait un point d'honneur à avoir l'air le plus impassible possible, son esprit restait alerte à toute les possibilités les plus nuisibles et les conséquences qui en découleraient. Et si Soome n'avait lancé l'invitation que pour être poli, en espérant qu'il refuserait ? Ou s'il trouvait impoli que son confrère arrive les mains vides, malgré l'avoir assuré qu'il n'avait rien à apporter ? Et si Suède, contrairement à ce qu'avait affirmé son voisin géographique, avait pu se libérer et serait présent ? Malgré toutes ses affirmations comme quoi il serait parfaitement capable de mettre ses inquiétudes de côté et parler normalement au Scandinave, après réflexion, Eduard n'était plus si sûr qu'il ne se retrouverait pas tremblotant à bredouiller quelques mots d'excuses avant de s'enfuir. Il s'en voudrait de donner une image aussi rude de son pays par son comportement.

C'est que, après tout, avant d'être une personne charmante à côtoyer, Soome était un pays, comme tout élève de l'Académie. Si se brouiller avec lui serait dommage d'un point de vue personnel, au niveau de l'Estonie, ce serait catastrophique qu'il y ai mésentente entre les deux nations. Période de fête ou non, il ne pouvait juste pas ranger son rôle de représentant au vestiaire, peut importe la pression constante que cela impliquait. C'est pourquoi donc, avec une main tremblante sur la poignée, Eduard hésitait à ouvrir la porte de la serre. Peut-être pourrait-il prétexter par SMS un empêchement quelconque ?

...Non, même si la pensée des répercussions que pourrait avoir ses actions à ce pique-nique pouvait être éprouvante, il ne pouvait pas juste tout laisser tomber au dernier moment, avec l'organisation que cela avait du demander du côté finnois. Ce serait une profonde marque d'irrespect, et même s'il n'y avait aucune raison pour que Soome suspecte qu'un désistement de dernière minute se révèle être plus que cela, il s'en voudrait à lui même. D'autant plus que, des évènement de ce genre, il y en aurait certainement d'une tout autre stature, dans sa vie, autant qu'il apprenne à les gérer à une échelle moindre.

Sans arriver toutefois à mettre de côté les questions qui le perturbaient, Eduard ouvrit donc la porte de la serre, et espéra que tout se passerait convenablement.
Revenir en haut Aller en bas
 
For the First Day of Christmas, a true nation gave to me... [Finlande]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Carnet d'une future nation
» Nature plus que morte [Finlande - Biélorussie]
» L’aînée des nation Baltique, Lituanie
» └I am the Rainbow Nation. I am Invictus┐║Afrique du Sud║
» [Suède-Finlande] Elèèèèève particulier cherche professeur paaarticulièèè- .....lier. Culier. Ahrem.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Académie Hetalia :: En Dehors de l'Ile :: Archives :: Archives 2-
Sauter vers: