Irish Free State ? Dáil Éireann ? My ass ! [PV : Angleterre]

1922, ça va. Oui ça va. Ca aurait pu être pire. Non mais connaissant Arthur, il passe une mauvaise journée, il programme directement 1972. Mais 1922, ça va. On va même commencer à croire que le choix de la date fait plaisir à Gareth, futur Irlande du Nord. Pourquoi ne pas se réjouir de revivre l'indépendance quasi-définitive de son pays face au Sud et surtout de rejouer le jour où ce pauvre Irlande a perdu les meilleurs comtés de son territoire en imaginant sa tête de roux catholique, dépité, déchiré par la guerre civile. Agréable, grisant avec une pointe d’arrogance à la Kirkland et même la tête de l’Anglais ne lui hotterait pas ce plaisir.
Quand il s’installa sur le large siège de cuir noir et commença sa synchronisation, un sourire fin se dessina sur ses lèvres jusqu’au moment où la session s’ouvrit…

Northern Ireland Parliamentary Report. December 7th 1922
 

"Most Gracious Sovereign, we, your Majesty's most dutiful and loyal subjects, the Senators and Commons of Northern Ireland in Parliament assembled, having learnt of the passing of the Irish Free State Constitution Act, 1922, being the Act of Parliament for the ratification of the Articles of Agreement for a Treaty between Great Britain and Ireland, do, by this humble Address, pray your Majesty that the powers of the Parliament and Government of the Irish Free State shall no longer extend to Northern Ireland."

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Nation: Northern Ireland
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H.A.R.P double session - Second partner required
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Second partner confirmed
Nation: England (United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland)

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Event: In order to build peace between the new Irish Nation and Great Britain, the London treaty ratified in Decembre 6th 1921 is finally enforced a year later according to Ulster choices not leaving Great Britain.
Place: London - England
Date: Decembre 7th 1922

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Dans un geste mécanique, le représentant des Six comtés d’Ulster referma les boutons de sa veste de costumes brossée avec soin, quand il pénétra dans le bâtiment. Entouré des nouveaux dirigeants unionistes, il se dirigeait d’un pas décidé, sûr de leur décision, sûr du futur de leur chère nation d’Ulster, aucun doute ne pouvait se lire dans ses prunelles bleu-vert malgré l’importance de ce qui allait se dire en ces lieux.
Un an et un jour. Voilà un an et un jour que l’Etat libre d’Irlande était né, sur le papier certes mais bien proclamé. Il était alors temps de faire valoir les droits d’Uslter, et d’officialiser la décision de la majorité. Majorité protestante qui certes n’avait pas hésité à faire taire sa population catholique, mais majorité tout de même. Le traité de Londres avait été clair, si Ulster décidait de rester sous le joug britannique, la couronne, ce cher George V et le nouvel Etat d’Irlande s’engageaientt à reconnaitre l’Irlande du Nord en tant que telle. La demande était simple. Le traité de Londres ne devait pas prendre en compte l’Irlande du Nord qui garderait, de ce fait, sa position au sein du Royaume-Uni.
L’Irlande du Nord possédait sa juridiction que demander de plus, le Government of Ireland Act  avait été suffisamment efficace, la tension religieuse ne pouvait être dissimulée, mais la stabilité du territoire passait par cet accord entre le Royaume Uni et l’Irlande du Nord.

En passant une main dans ses cheveux d’un roux clair, ramenés en arrière, l’Irlandais du Nord jugea l’assistance britannique avec sérieux et ne put réprimer un léger sourire satisfait. "Vous l’attendiez cette réponse avouez le." Il s’avança définitivement vers son frère et se planta devant lui, élégant dans son costume trois pièces. Il l’avait attendu ce moment. Il aurait aimé voir la tête de l’Irlandais quand il allait annoncer la nouvelle.
Son frère était beaucoup de chose mais surement pas crédule. Il devait avoir compris que la venue de l’Irlandais du Nord dans sa chère capitale signifiait que les Irlandais du Sud pouvaient bien prier et allumer des cierges pour récupérer les six comtés d’Ulster.
D’une voix assurée, et d’aucuns jugerait teintée d’un peu trop de légèreté, il s’adressa au blond.

« J’espère que vous n’êtes pas déçu de me voir rester encore quelques temps. Même si vous me dites que 'oui' je ne vous croirais pas.»